La Commission européenne demande à Rome de résorber sa dette publique et considère que l'Italie représente un risque financier "majeur" pour ses voisins européens.
Bruxelles s'inquiète du haut niveau de la dette publique italienne qui dépasse aujourd'hui les 130 % du PIB du pays.
Dans ses recommandations économiques annuelles aux pays de la zone euro, la Commission européenne évoque la fragilité financière italienne face à une éventuelle remontée des taux d'intérêt.
La Commission européenne estime qu'à l'heure actuelle les dépenses de l’État sont trop élevées pour résorber sa dette.
Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne en charge de l'euro : "Le message politique est très clair : l'Italie doit réduire sa dette publique qui est la plus élevée de la zone euro après celle de la Grèce."
La Commission européenne précise ne pas avoir l'intention d'ouvrir une procédure de déficit excessif contre Rome, mais dit considérer l'économie italienne comme "une source majeure" de répercussions financières potentielles.
En cas de crise, les banques françaises seraient tout particulièrement vulnérables en raison de leur exposition sur le marché italien.