Depuis le 5 juin, les interprètes du Parlement européen - 259 fonctionnaires et 2000 indépendants - font grève pour protester contre des conditions de travail de plus en plus difficiles. Ce mardi, avec le soutien de plusieurs Eurodéputés, ils ont retardé la séance plénière.
Ce mardi, à la plénière du Parlement européen, le Premier ministre bulgare, Boyko Borisov, n'a pas pu faire à l'heure son discours sur les résultats de sa présidence du Conseil de l'Union européenne.
Il était tout simplement impossible de traduire ses propos. Pendant quarante minutes, les cabines de traduction ont été occupées par un groupe d'interprètes et des parlementaires européens venus en solidarité.
Le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a exprimé son mécontentement en affirmant que cela "devait cesser, complètement".
Depuis le 5 juin, les interprètes du Parlement européen font grève. Ils dénoncent des dépassements d'horaires constants et la réduction des effectifs dans le personnel.