L'homme fort de Turquie a prêté serment pour 5 années supplémentaires à la tête du pays, avec des réformes controversées.
Le voici 5 ans de plus à la tête de l’État turc, avec des pouvoirs renforcés.
Réélu le 24 juin avec 52,6% des voix, Recep Tayyip Erdoğan a prêté serment ce lundi pour un nouveau mandat présidentiel.
Et même s’il s’est engagé à préserver une Turquie laïque, Erdoğan entame une nouvelle page dans l’histoire politique de son pays : le poste de « Premier ministre » a tout simplement été supprimé, laissant au président, la voie libre pour contrôler l’ensemble du pouvoir exécutif.
Erdoğan compte aussi travailler avec une équipe resserrée : le futur gouvernement turc se voit amputer de dix ministères et c’est lui qui aura la charge de nommer près de la moitié des membres du Conseil des juges et procureurs.
Des réformes qui conduisent la Turquie vers un système de plus en plus autoritaire.