Ligue 1: avec Fabien Mercadal, Caen veut tourner la page

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Sauvé in extremis la saison dernière, dans un climat agité avec l'arrivée d'un nouveau président deux jours avant la dernière journée décisive, Caen a misé sur un entraîneur novice dans l'élite, Fabien Mercadal, pour redonner de l'élan au club.

Son cadeau de bienvenue sera pour le moins corsé avec un déplacement au Parc des Princes pour défier le Paris SG d'un autre "débutant" en Ligue 1 -- mais bien plus expérimenté au très haut niveau -- Thomas Tuchel.

Malgré cette entame très ardue, Caen a hâte de laisser définitivement derrière lui le feuilleton du "coup d'Etat" qui avait emporté l'ex-président Jean-François Fortin, l'ex-entraîneur Patrice Garande et le manageur général Xavier Gravelaine, trois des quatre hommes qui ont permis à Malherbe de remonter en L1 et d'y disputer sa 5e saison consécutive.

La première décision forte de la nouvelle direction a été de choisir Fabien Mercadal comme nouvel entraîneur, alors qu'il ne compte aucun match en Ligue 1, que ce soit comme joueur ou sur un banc.

Mais pour ceux qui connaissent la trajectoire ascendante du technicien, qui restait notamment sur une très belle huitième place avec le Paris FC en Ligue 2, avec un groupe promis à la lutte pour le maintien en début de saison, ce choix paraît aussi intéressant qu'osé.

"On a eu des échanges avec une vingtaine de coaches et on en a rencontré six", avait expliqué le président Gilles Sergent au moment de la présentation de Fabien Mercadal.

"C’est un grand bosseur, avec beaucoup de charisme, un gagneur et un meneur d'hommes", avait poursuivi le dirigeant.

Méridional, le nouvel entraîneur des Normands est connu pour son tempérament.

- Changement de style -

"Il ne faut pas venir lui marcher sur les pieds ou le prendre pour un con. C'est quelqu’un d’entier", avait expliqué à Ouest-France Sébastien Gonduoin, son ancien adjoint à Tours - l'un des seuls ratés de sa carrière, avec un limogeage dès février, mais dans un club notoirement compliqué, aujourd'hui en National.

Adepte du 4-3-3 pouvant se transformer en 4-2-3-1, a résumé son projet de jeu: "l’idée, c’est d’avoir constamment un milieu renforcé, mettre de l’intensité, récupérer le ballon le plus vite possible et le conserver le plus longtemps", avait-il expliqué au début du premier stage estival à Arzon, dans le Morbihan.

Ce serait déjà un changement de style important par rapport au style de jeu caennais de l'ère Garande, basé sur une verticalité importante pour favoriser un jeu rapide vers l'avant, avec une prise de risque importante et énormément de centres.

Résultat: Caen a constamment été entre la 15e et la 20e place en termes de possession de balle en Ligue 1 ces quatre dernières années, avec une moyenne tout juste supérieure à 45%.

Mais pour cela, il faudra encore que Malherbe se renforce avant la fin du mercato.

Après le dernier match amical contre Guingamp (1-3), Fabien Mercadal a confié chercher encore "deux-trois éléments" pour compléter un effectif qui a notamment vu partir son défenseur central Damien Da Silva, en fin de contrat, à Rennes, son milieu défensif Youssef Aït Bennasser, reparti à Monaco après son prêt, son milieu relayeur Julien Féret et son avant-centre Ivan Santini.

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