France : l'opposition à Emmanuel Macron entre en marche

Laurent Wauquiez, président du parti Les Républicains en France
Laurent Wauquiez, président du parti Les Républicains en France
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Par Cyril Fourneris
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Les Républicains et les Insoumis ont durci le ton ce week-end, alors que le Rassemblement national se dit menacé de faillite.

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Comme chaque année depuis 2012, des images soignées sur le Mont-Mézenc, en Auvergne. A neuf mois des élections européennes, les Républicains ont fait leur rentrée politique dimanche autour de leur chef Laurent Wauquiez.

Avant cela, dans une salle comble en présence des figures du parti de droite n'ayant pas cédé aux divisions, l'ambitieux conservateur avait étrillé le gouvernement sur le pouvoir d'achat et "l'immigration de masse (...), devenue une menace culturelle pour la civilisation européenne".

"Un an après l’élection d’Emmanuel Macron, la France ne va pas mieux ; un an après l’élection d’Emmanuel Macron, les Français ne vivent pas mieux. Le pouvoir d’achat n’a pas progressé, l’insécurité n’a pas reculé, la bureaucratie n’a pas été réduite, l’immigration massive n’a pas été arrêtée et l’islamisme n’a pas été endigué", a lancé Laurent Wauquiez devant environ 1 500 personnes.

Ses proches ne se privaient pas de railler la "dissidente" Valérie Pécresse, qui a de son côté organisé en Corrèze un rassemblement de son micro-parti (Libres !) en présence de Christian Estrosi.

Référendum anti-Macron

La veille à Marseille, Jean-Luc Mélenchon durcissait lui aussi aussi le ton depuis l'université d'été des Insoumis, le parti de la gauche radicale, avec un mot d'ordre : faire des élections européennes un "référendum anti-Macron".

"Parce que M. Macron n'existe pas ; M. Macron est juste le petit copiste de la Commission européenne et de Mme Merkel", a déclaré le candidat aux deux dernières élections présidentielles.

Le RN annule son université d'été

L'ambiance est plus terne au Rassemblement national, qui se dit au bord de la faillite depuis l'affaire des assistants parlementaires européens, qui lui a fait subir le gel de deux millions d'euros de subventions publiques.

Le parti de Marine Le Pen a décidé d'annuler son université d'été à Fréjus, remplacé par une "formation des élus", en attendant un verdict de la justice le 26 septembre qui pourrait être fatal à ses finances.

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