Serin: "Quand l'UBB a peur, l'UBB n'est pas bonne"

Serin: "Quand l'UBB a peur, l'UBB n'est pas bonne"
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Quand l'UBB a peur, l'UBB n'est pas bonne", reconnaît, lucide, avant la réception de Clermont samedi le demi de mêlée bordelais Baptiste Serin, conscient que le projet de jeu du nouveau manager Rory Teague donne pour l'instant des résultats décevants.

Q: Adhérez-vous complètement au nouveau projet de votre manager Rory Teague, axé notamment sur l'occupation ?

R: "Vous croyez vraiment que je vais répondre +non+... Bien sûr que oui, c'est quelque chose de nouveau. Si tous les joueurs qui sont là n'y adhèrent pas, ils n'ont rien à faire là. Je ne pense pas qu'on ferme le jeu, c'est juste qu'il y a des réglages à faire. On a changé beaucoup de monde dans le staff, il y a des joueurs qui sont arrivés. Petit à petit j'espère que ça va aller dans le bon sens, qu'on va se débrider aussi. On a tous envie de rester dans ce cadre-là, moi le premier, pour que le collectif aille bien et que tout s'enchaîne. Mais le problème, c'est qu'on perd du dynamisme collectif aussi en restant tout le temps dans le cadre. Il faut qu'on arrive à prendre des initiatives quand ça nous semble bon et surtout quand les portes s'ouvrent".

Q: Cela avait pourtant été le cas contre Pau (victoire bonifiée 41-19) en ouverture du Top 14...

R: "Ce premier match est un peu l'arbre qui cache la forêt. Ça se décante sur les 20 dernières minutes mais j'avais dit qu'il fallait qu'on fasse attention, qu'on devait sortir du cadre, notamment avec les joueurs que l'on a. Il y a des joueurs qui méritent de toucher plus de ballons et maintenant qu'on a beaucoup plus de densité physique dans notre ligne de trois-quarts, il faut qu'on fasse vivre le ballon. C'est en train de changer. On est en train de s'ouvrir car on était un peu fermé dans nos têtes à l'entraînement. On se bride parce qu'on a un peu peur et quand l'UBB a peur, l'UBB n'est pas bonne. Je ne dis pas que l'on va relancer des tribunes mais peut-être qu'on va s'enlever ce frein que l'on a depuis quelques matches et prendre quelques initiatives pour essayer de se faire plaisir".

Q: Que répondez-vous à ceux qui disent que l'UBB ne joue plus ?

Q: "Quand j'entends ça, ça m'embête car ce n'est pas vrai. Si on regarde le match de Montpellier (9-9), si on marque sur chaque temps fort, en toute humilité, on gagne et facilement. Je n'ai pas honte de le dire car Montpellier n'a rien proposé. Ça va revenir avec la confiance, avec un match qui va tout déclencher, j'espère ce weekend (contre Clermont) car personne ne nous attend face à ce qui se fait de mieux. Même si c'est un match à la maison, on est outsiders. Je sais qu'on a un public qui commence un peu à crier parce que ça ne joue pas mais clairement pour l'instant, je n'ai pas envie de dire que je m'en fous, mais je lui demande d'être patient parce qu'on a travaillé dur et que la confiance ne se gagne pas avec un claquement de doigts".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Laurent Koscielny s’engage avec les Girondins de Bordeaux

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche