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Le MI6 met en garde contre la menace chaos que la Russie fait peser sur le monde

La neige tombe sur des personnes marchant sur la Place Rouge à Moscou, 8 avril 2025.
La neige tombe sur des personnes marchant sur la Place Rouge à Moscou, 8 avril 2025. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Gavin Blackburn
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Ce discours est le dernier d'une série d'avertissements lancés par les autorités occidentales en matière de défense et de sécurité au sujet de la menace hybride croissante émanant d'États tels que la Russie, l'Iran et la Chine.

La nouvelle cheffe du service de renseignement extérieur britannique, le MI6, a mis en garde lundi contre la détermination du président russe Vladimir Poutine à exporter le chaos dans le monde, en réécrivant les règles du conflit et en créant de nouveaux défis en matière de sécurité.

Blaise Metreweli a profité de son premier discours public pour déclarer que la Grande-Bretagne était confrontée à des menaces de plus en plus imprévisibles et interconnectées, l'accent étant mis sur une Russie "agressive et expansionniste".

"L'exportation du chaos est une caractéristique et non un défaut de l'approche russe de l'engagement international et nous devons être prêts à ce que cela continue jusqu'à ce que Poutine soit forcé de changer son calcul", a-t-elle déclaré.

La cheffe du MI6, connu sous le nom de C, est le seul employé de l'agence d'espionnage dont le nom est rendu public.

Cette image non datée diffusée par le ministère britannique des Affaires étrangères montre la nouvelle cheffe du MI6, Blaise Metreweli.
Cette image non datée diffusée par le ministère britannique des Affaires étrangères montre la nouvelle cheffe du MI6, Blaise Metreweli. AP Photo

Blaise Metreweli, qui a succédé à Richard Moore à la fin du mois de septembre, était auparavant directrice de la technologie et de l'innovation au MI6.

Elle a déclaré que le savoir-faire technologique et l'intelligence humaine sont tous deux essentiels pour lutter contre les menaces hybrides et que les agents du MI6 "doivent être aussi à l'aise avec les lignes de code qu'avec les sources humaines, aussi à l'aise en Python qu'en plusieurs langues".

Ce discours est le dernier d'une série d'avertissements lancés par les autorités occidentales chargées de la défense et de la sécurité au sujet de la menace hybride croissante émanant d'États tels que la Russie, l'Iran et la Chine, dont l'utilisation des cyberoutils, l'espionnage et les opérations d'influence menacent, selon eux, la stabilité mondiale.

La semaine dernière, le Royaume-Uni a imposé des sanctions à plusieurs médias russes pour guerre de l'information présumée et à deux entreprises technologiques chinoises pour "cyberactivités vastes et indiscriminées".

Mme Metreweli est la première femme à occuper ce poste depuis la création du MI6 en 1909.

Un ouvrier montre les dégâts subis par un hall de production après un récent tir de missile russe sur la centrale électrique de DTEK en Ukraine, le 10 décembre 2025.
Un ouvrier montre les dégâts subis par un hall de production après une récente attaque de missiles russes sur la centrale électrique de DTEK en Ukraine, le 10 décembre 2025. AP Photo

Les deux autres principales agences de renseignement britanniques ont déjà brisé le plafond de verre du monde de l'espionnage.

Le MI5, le service de renseignement intérieur, a été dirigé par Stella Rimington entre 1992 et 1996 et par Eliza Manningham-Buller entre 2002 et 2007. Anne Keast-Butler a pris la tête de l'agence de renseignement électronique et cybernétique GCHQ en 2023.

Soutien à l'Ukraine

L'avertissement de la cheffe du renseignement intervient au milieu d'une multitude de réunions diplomatiques visant à mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine, qui dure depuis près de quatre ans.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré des émissaires américains dimanche à Berlin et s'est entretenu avec les dirigeants de l'Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne lundi.

Les alliés de Kyiv tentent de renforcer le soutien à l'Ukraine, alors que Washington fait pression pour qu'elle accepte rapidement un accord de paix négocié par les États-Unis.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy avec Keir Starmer, Emmanuel Macron et Friedrich Merz au 10 Downing Street à Londres, le 8 décembre 2025.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy avec Keir Starmer, Emmanuel Macron et Friedrich Merz au 10 Downing Street à Londres, le 8 décembre 2025. AP Photo

Dans un autre discours, le chef de l'armée britannique, le maréchal de l'air Richard Knighton, a déclaré lundi que l'objectif de Poutine était de "défier, limiter, diviser et finalement détruire l'OTAN".

"La guerre en Ukraine montre la volonté de Poutine de cibler les États voisins, y compris leurs populations civiles, et menace l'ensemble de l'OTAN, y compris le Royaume-Uni", a déclaré M. Knighton, affirmant que la Grande-Bretagne avait besoin d'une armée plus forte et d'une infrastructure plus résistante pour faire face à cette menace en constante évolution.

Sources additionnelles • AP

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