Le Parlement canadien a approuvé cette décision à l'unanimité, ce jeudi, pour dénoncer la passivité de la dirigeante birmane face aux exactions de l'armée de son pays, commises à l'encontre des Rohingyas.
Le Canada a effectué un geste pour dénoncer les agissements du gouvernement birman à l'encontre des Rohingyas. Ce jeudi, le Parlement a approuvé le retrait de la nationalité canadienne à Aung San Suu Kyi.
Une citoyenneté d'honneur accordée à la dirigeante birmane en 2007, pendant son séjour dans les geôles du régime.
L'ex-opposante et lauréate du prix Nobel de la paix, est aujourd'hui dénoncée par la communauté internationale, pour sa passivité et son refus d'ordonner à l'armée birmane de cesser ses exactions à l'encontre de la minorité musulmane, considérée comme la "plus persécutée au monde" par l'ONU.