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Un sommet Trump-Kim probablement après le Nouvel An

Un sommet Trump-Kim probablement après le Nouvel An
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Par AFP
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Donald Trump et Kim Jong Un devraient se rencontrer à nouveau après le Nouvel An, a indiqué le vice-président américain Mike Pence jeudi, insistant que son gouvernement ne referait pas l'erreur d'accepter des "promesses rompues".

"Nous pensons que le sommet se déroulera après le 1er janvier mais nous devons encore déterminer quand et où", a-t-il indiqué à des journalistes en marge du sommet annuel de l'Association des pays d'Asie du sud-est (Asean).

Le président américain et le leader nord-coréen ont tenu un sommet historique à Singapour cette année qui a abouti à un accord de désarmement nucléaire dont les termes étaient restés vagues.

Depuis ce sommet, le Nord a renoncé à ses essais balistiques et nucléaires, démantelé un site de tests de missiles et promis, si les Etats-Unis acceptent de faire des concessions, de démonter son principal complexe nucléaire.

Mais les progrès ont été lents et les deux pays s'accusent mutuellement de ne pas avoir tenu parole.

Donald Trump a dit espérer une deuxième rencontre avec Kim Jung Un au début de l'année prochaine. Pourtant une entrevue entre le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo et le bras droit de Kim Jong Un, Kim Yong Chol, prévue la semaine dernière à New York, a été reportée, Washington expliquant que le Nord avait reporté la rencontre car "ils n'étaient pas prêts".

A Singapour, le vice-président américain a affirmé qu'une deuxième rencontre entre les leaders américain et nord-coréen était toujours d'actualité.

Mais "nous ne voulons pas répéter les erreurs des gouvernements précédents -- et que franchement les deux partis ont faites au cours de plusieurs décennies -- quand des promesses ont été faites, des sanctions levées, de l'aide économique est arrivée et puis les promesses ont été rompues", a-t-il prévenu.

Mike Pence, s'exprimait après une rencontre avec le président sud-coréen Moon Jae-in, en marge du sommet annuel de l'Asean qui rassemble une vingtaine de chefs d'Etats.

Il a appelé les pays de la région à appliquer fermement les sanctions contre la Corée du Nord alors que la Chine et la Russie, partenaires commerciaux du régime, ont allégé leurs restrictions.

Le président Trump ne s'est pas rendu au sommet, le principal rendez-vous annuel de l'Asean, suscitant des interrogations sur l'implication des Etats-Unis dans la zone Asie Pacifique.

Mais le vice-président américain a assuré que l'engagement américain était "stable et pérenne" et il a tancé Pékin dont les ambitions croissantes en mer de Chine sont une source de tensions avec les pays d'Asie du Sud-Est et Washington.

"L'Empire et l'agression n'ont pas leur place dans la zone indo-pacifique", a-t-il estimé.

Devant le vide laissé par le tournant protectionniste de l'administration Trump, la Chine a pris l'avantage pour défendre le libre-échange. Le Premier ministre chinois Li Keqiang a pesé de tout son poids pour faire avancer les négociations du Partenariat économique intégral régional (RCEP), un traité de libre-échange promu par la Chine qui associerait 16 pays de la région Asie-Pacifique.

"Nous sommes très proches de la ligne d'arrivée" pour ce traité qui engloberait près de la moitié du PIB de la planète, a indiqué le Premier ministre singapourien Lee Hsieng Loong dans un discours venant conclure le sommet.

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La cité-Etat de Singapour a passé le relais de la présidence de l'Asean à la Thaïlande à l'issue de ce sommet.

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