Coupe Davis: après le souvenir amer de 2016, Cilic joue la prudence

Coupe Davis: après le souvenir amer de 2016, Cilic joue la prudence
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En 2016, Marin Cilic était passé tout près d'offrir à la Croatie une deuxième Coupe Davis, avant de craquer. Un souvenir amer qui le rend prudent deux ans plus tard, à l'heure d'affronter la France en finale, de vendredi à dimanche à Lille.

Dimanche 27 novembre 2016, Zagreb. En tête deux sets à zéro contre l'Argentin Juan Martin Del Potro dans le quatrième simple de la finale de l'édition 2016, le grand Croate (1,98 m) n'est plus qu'à une manche d'offrir à son pays féru de sport un deuxième Saladier d'argent, onze ans après le premier. Mais au prix d'une spectaculaire remontée, Del Potro finit par l'emporter en cinq sets (6-7, 2-6, 7-5, 6-4, 6-3) en près de cinq heures, et la Croatie par s'incliner trois points à deux.

"Il y a deux ans, on était en tête le dernier jour et très proche de la gagner, a-t-il rappelé en début de semaine. On a une nouvelle opportunité, c'est un grand défi et une grande motivation."

- Une finale "ouverte" -

A 30 ans, Cilic sait qu'il n'a plus de temps à perdre, puisque la Coupe Davis vit sa dernière édition dans son format traditionnel, avant de subir un lifting radical dès 2019.

Sur le papier, la Croatie, forte de deux joueurs du top 15 dans ses rangs, Cilic (N.7) et son jeune compatriote Borna Coric (12e), est très nettement favorite. Tout en haut du CV de son N.1, brille un trophée du Grand Chelem, celui de l'US Open 2014, ce qui fait de lui un des trois seuls joueurs, avec Stan Wawrinka et Del Potro, à avoir interrompu la domination quasi sans partage du "Big Four" (Federer, Nadal, Djokovic et Murray) sur les quatre tournois les plus prestigieux du calendrier depuis 2005. A peine plus bas, figurent deux finales en Grand Chelem, à Wimbledon en 2017 et à l'Open d'Australie en janvier.

Côté France, le joueur le mieux classé retenu par le capitaine Yannick Noah est Lucas Pouille, qui a glissé du top 10 au 32e rang mondial.

Cilic reste néanmoins prudent. "C'est difficile de dire que la Croatie est favorite. La France joue à domicile, devant son public, elle a une équipe de double forte. C'est un match ouvert", a-t-il estimé.

- Revivre l'effet US Open -

Une des clés de la rencontre résidera dans sa capacité à s'adapter rapidement à la terre battue - sa moins bonne surface -, lui qui n'a débarqué de Londres que dimanche, en provenance du Masters, disputé sur dur intérieur. A trois reprises cette année, lors de chacun des tours précédents de la campagne 2018 de Coupe Davis (Canada, Kazakhstan, Etats-Unis), à chaque fois dans la foulée d'un tournoi sur dur, il a prouvé qu'il savait le faire.

"Je n'ai pas le sentiment que ce soit un gros problème. On a quatre, cinq jours pour se préparer, ce n'est pas l'idéal, on adorerait avoir deux ou trois semaines, mais je pense que ce sera suffisant", a-t-il assuré.

De son succès à l'US Open il y a quatre ans, dont il raconte avoir revisionné des dizaines de fois la finale, Cilic confiait dans une interview à CNN en 2015 qu'il n'avait "pas imaginé qu'il ait une telle portée auprès des gens" jusqu'à son retour dans son pays.

"C'était un des plus grands moments de l'histoire du sport croate. Les gens étaient incroyablement fiers et tous ceux que je croisais dans la rue me félicitaient. C'était une satisfaction pour moi d'avoir pu, grâce à cette victoire, rendre les gens si heureux".

Nul doute qu'un second sacre en Coupe Davis leur donnerait de nouveau le sourire.

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