Dakar-2019: une première semaine mouvementée au Pérou

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Le Dakar-2019, qui a monté ses tentes à Arequipa pour la journée de repos, a connu une première semaine mouvementée au Pérou. Bilan à mi-parcours, avant l'arrivée le 17 janvier à Lima.

. Ils ont brillé

Nasser al-Attiyah (Toyota): Taille patron. Le Qatari a pris la tête du général dès le départ à Lima et ne l'a lâchée qu'une seule fois pour la reprendre dès le lendemain, remportant deux étapes au passage. "Je suis vraiment content", a-t-il soufflé du bout des lèvres, assurant tout de même se méfier de l'expérience de Stéphane Peterhansel (Mini), deuxième à plus de 24 minutes.

Xavier de Soultrait (Yamaha): Surpise. On ne l'attendait pas à pareille fête. Mais un coup de fil de sa femme pour lui remonter les bretelles a changé la donne: "Je n'avais pas l'impression de rouler très fort mais ma femme Betty m'a dit qu'il fallait que j'aille un peu au charbon !" Résultat, une victoire d'étape (3e), la première de sa carrière sur le Dakar, et une belle deuxième place (5e). Le vicomte a montré qu'il allait falloir compter avec lui pour la couronne finale.

Le sable: Piégés. Juges-arbitres du célèbre rallye-raid, les dunes ont joué leur rôle à fond dans l'immense bac à sable péruvien: même l'expérimenté Stéphane Peterhansel (Mini) s'est laissé piéger, dès la 2e étape puis encore à la 5e. Au total, le Dakar-2019 compte plus de 70 abandons au soir de la 5e étape, du quad (Dutrie, Souday...) à la moto (Barreda, Dutto, Pedrero, Gonçalves, Hunt...), en passant par les auto (Terranova...) et les camions (van den Brink, Sugawara...).

Eduard Nikolaev (Kamaz): Intraitable. Le double tenant du titre camions a planté le décor d'entrée: le patron, c'est lui. Après trois victoires d'étapes (1e, 2e, 5e) et une troisième place (3e), le Russe compte 11 minutes et 54 secondes d'avance sur son compatriote Dmitry Sotnikov (Kamaz), 2e, et 16 minutes 45 secondes sur un autre Russe, Andrey Karginov (Kamaz), 3e.

. Ils ont déçu

Sébastien Loeb (Peugeot): Revanche. Le nonuple champion du monde des rallyes a passé une semaine mi-figue mi-raisin. D'un point de vue comptable, il compte certes deux victoires d'étape et reste en embuscade, à la 5e place, à 40 minutes d'al-Attiyah. Mais l'Alsacien a dû batailler pour rester dans le coup, notamment après trois crevaisons et une polémique autour du roadbook de la 3e étape. Heureusement, Loeb a su répondre présent à la veille de la journée de repos, laissant al-Attiyah à dix minutes et tous les autres à plus de vingt minutes.

KTM: Forteresse assiégée. Invaincue sur le Dakar depuis dix-sept ans, la marque autrichienne débarquait sur le célèbre rallye-raid les armes à la main avec Matthias Walkner, Sam Sunderland et Toby Price. Tout simplement les trois derniers vainqueurs. Mais seul l'Autrichien, tenant du titre s'est imposé pour l'heure, lors de la 2e étape. Au général, c'est l'Australien qui sauve les meubles avec une place de dauphin de l'Américain Ricky Brabec (Honda), à 59 secondes.

Joan Barreda (Honda): Adios! Un petit tour et puis s'en va. Après avoir remporté la 1e étape et décroché la 3e place de la suivante, l'Espagnol a jeté l'éponge, coincé dans une cuvette. "En arrivant sur un sommet, nous nous sommes retrouvés dans le brouillard. Il n'y avait pas de visibilité et je me suis engagé dans une mauvaise descente", a-t-il déploré. "C'était très glissant, je ne pouvais pas remonter. J'ai essayé de chercher une solution par le bas mais je ne l'ai pas trouvée. C'était impossible de m’en sortir."

Carlos Sainz (Mini): Planté. Le champion en titre n'est pas au mieux. Après avoir assuré une 2e place pleine de malice lors de la 1e étape, ce qui lui garantissait de ne pas avoir à ouvrir le lendemain sans traces, l'Espagnol n'en finit plus de couler. La 3e étape aura d'ailleurs été fatale aux ambitions du 'Matador', 65e à plus de quatre heures du vainqueur ce jour-là. Il pointe désormais à 5h 13 min 22 sec. Loin.

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