Brexit : la bataille du plan B commence

Theresa May au parlement le 16 janvier 2019
Theresa May au parlement le 16 janvier 2019 Tous droits réservés Mark Duffy via Reuters
Par Euronews avec AFP, Reuters
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Rien n'est joué une semaine après le rejet de l'accord négocié avec l'Union européenne par les députés britanniques

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Theresa May de retour au parlement britannique pour présenter son plan B pour le Brexit.

Alors que la semaine dernière, les députés ont massivement rejeté l'accord de divorce qu'elle avait difficilement négocié avec l'Union européenne, plusieurs groupes de députés ont prévu de court-circuiter le gouvernement au parlement. C'est ce que dénonce Liam Fox, ministre du commerce extérieur qui met en garde contre un "tsunami politique" en cas de non respect de la volonté du peuple :

"Nous avons une population qui veut partir et un parlement qui veut rester. Le parlement n'a pas le droit de prendre en otage le Brexit, car ce parlement avait dit au peuple : "Nous passons un contrat avec vous, vous prendrez la décision et nous l'honorerons". Ce qui ce passe aujourd'hui, c'est que certains de ceux qui ont toujours été absolument opposés au résultat du référendum, tente de détourner le Brexit et de voler le résultat à la population."

Le gouvernement britannique s'inquiète donc de rapports selon lesquels deux groupes de députés envisagent de déposer des projets de loi, l'un pour donner au parlement le pouvoir de suspendre l'article 50 du Traité de l'UE , l'autre pour éviter une sortie sans accord.

Entre ces menaces, le "No deal" ou l'extension du délai de sortie britannique de l'Union européenne, chacun y va de son commentaire, notamment le ministre au Brexit du cabinet fantôme travailliste Keir Starmer : 

"Je ne veux pas nous voir quitter l'Union européenne sans accord et si cela veut dire qu'il faut étendre l'article 50 alors j'y suis ouvert."

Mais c'est à l'Union européenne de décider d'étendre l’article 50 pour donner le temps à la Grande-Bretagne de dégager une majorité sur un schéma de sortie, et pour l'heure, rien n'est décidé.

Le temps presse pour trouver un accord parlementaire sur le Brexit, et jusqu'à présent, il n'y a pas grand-chose qui unit la Chambre des Communes au-delà du rejet de l'accord négocié par Theresa May. Accord qui envisage des liens économiques étroits avec l'UE, du moins à moyen terme.

Tout le monde attend de voir maintenant à quoi va ressembler ce plan B du gouvernement britannique...

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