EventsÉvènementsPodcasts
Loader
Suivez-nous
PUBLICITÉ

Semenya défend les athlètes sujets à des "variations génétiques"

Semenya défend les athlètes sujets à des "variations génétiques"
Tous droits réservés 
Par AFP
Publié le Mis à jour
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Les avocats de l'athlète sud-africaine Caster Semenya ont plaidé mardi pour la tolérance envers les athlètes présentant "des variations génétiques", ironisant sur le "règlement de l'IAAF (qui) ne permet à personne de courir".

"Au contraire, (ce règlement) tente de manière erronée et douloureuse de régir les caractéristiques sexuelles des athlètes femmes", ajoutent les conseils de la double championne olympique du 800 m, dans un communiqué.

Publié au deuxième jour des audiences consacrées à l'étude par le Tribunal arbitral du sport (TAS), à Lausanne, du recours de Semenya contre les règlements de l'IAAF imposant aux femmes produisant beaucoup de testostérone de prendre des médicaments, ce texte entend par ailleurs répondre à une attaque de la fédération internationale d'athlétisme.

Lundi, l'IAAF avait en effet révélé dans un communiqué le nom des experts appelés par le TAS pour soutenir la thèse d'une médication obligatoire des femmes "hyperandrogènes". Parmi eux, figurent David Handelsman, professeur d'endocrinologie reproductive à l'Université de Sydney ou le Dr Angelica Hirschberg, professeur de gynécologie obstétrique à Stockholm.

Les avocats de Semenya, dénonçant "une violation flagrante de la confidentialité (des débats, NDLR) orchestrée dans le but d'influencer l'opinion publique", avaient promis de divulguer à leur tour, avec cette fois l'autorisation du TAS, la liste des experts qui témoigneront en faveur de leur cliente.

Ils ont révélé mardi matin une liste de dix noms prestigieux, notamment le Professeur Eric Vilain, généticien spécialiste des variations génétiques, expert auprès du CIO, ou le Dr Alun Williams, spécialisé dans les différences génétiques et leur impact sur les performances.

La bataille judiciaire et médiatique a débuté lundi, avec l'arrivée au TAS des deux parties, Semenya et ses avocats d'un côté, Sebastian Coe et les conseils de l'IAAF de l'autre. La décision du panel du TAS sur l'obligation faite aux femmes "hyperandrogènes" de faire baisser avec des médicaments leur taux de testostérone pour participer aux épreuves internationales, sur les distances allant du 400 m au mile (1.609 m), devrait être connue fin mars.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Milan AC privé de Ligue Europa

Paris et Los Angeles auront les Jeux

Les diamants ne brillent pas vraiment au bord du Léman