Nouvelle-Zélande : la législation sur les armes sera durcie

Nouvelle-Zélande : la législation sur les armes sera durcie
Tous droits réservés Mark Mitchell/New Zealand Herald/Pool via REUTERS
Tous droits réservés Mark Mitchell/New Zealand Herald/Pool via REUTERS
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L'enquête se poursuit après le double attentat de vendredi contre des mosquées. Le gouvernement entend par ailleurs durcir la législation sur les armes à feu jugée trop permissive.

PUBLICITÉ

Arrêté juste après les deux attaques terroristes dans les mosquées de Christchurch, Brenton Tarrant, le tireur présumé, entend bien se défendre seul lors de son procès. C'est ce qu'a annoncé lundi son avocat commis d'office.

En attendant l'enquête se poursuit : la police cherche toujours d'éventuels complices et a procédé à plusieurs perquisitions ces dernières heures.

De son côté le ministre australien de l'Intérieur, Peter Dutton est monté au créneau pour défendre le travail du service anti-terroriste critiqué pour sa passivité supposée. Ce dernier aurait négligé la menace de l'extrême droite en se focalisant sur celle de jihadistes. Une critique "honteuse" a dénoncé Peter Dutton.

Toujours sur le plan judiciaire, "Gun City", le principal armurier de Nouvelle-Zélande a reconnu avoir vendu au tireur présumé des armes à feu quelque temps avant la tragédie sans pour autant exprimer une quelconque responsabilité. L'armurier affirme que la vente "a suivi le processus de vente par correspondance en ligne vérifié par la police" et assure que les armes vendues n'étaient pas des armes semi-automatique militaires.

Par ailleurs, un jeune homme de 18 ans a été inculpé lundi par un tribunal de Christchurch pour avoir relayé la vidéo diffusée en direct par l'auteur du carnage .

L'accusé est également poursuivi pour avoir mis en ligne une photographie de la mosquée al-Nour de Christchurch avec la mention "cible atteinte", et pour incitation à la violence. Chaque chef est passible de 14 années de détention.

Le juge a refusé de libérer sous caution le jeune homme, qui demeurera détenu jusqu'à sa prochaine comparution le 8 avril.

L'émotion suscitée par ce carnage sans précédent a aussi précipité la donne sur le plan politique. Lundi, la Première ministre La Première ministre Jacinda Ardern a confirmé que son gouvernement de coalition avait donné son accord de "principe" au durcissement de la législation sur les armes et qu'elle présenterait prochainement des mesures en ce sens.

Avec Agences

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Attaque au couteau "terroriste" dans une église de Sidney

Un homme suspecté d'être membre actif du groupe Etat islamique arrêté en Italie

Russie : trois personnes arrêtées lors d'une opération antiterroriste au Daghestan