Libye : Haftar poursuit son offensive vers Tripoli

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Par Euronews
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La France, l'Italie et l'Allemagne ont fait pression samedi sur le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est de la Libye, lui demandant d'arrêter son offensive sur Tripoli et de revenir au processus de paix conduit par les Nations unies.

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En Libye, le maréchal Haftar poursuit son offensive vers la capitale Tripoli malgré les appels de la communauté internationale à cesser les hostilités. Dans un discours à la télévision samedi soir, son rival, Fayez al-Sarraj le chef du Gouvernement d'union nationale l'accuse de trahison et promet de répondre avec "force et fermeté".

"Nous avons été surpris de voir des mouvements militaires conduits par Haftar et une rhétorique mobilisatrice qui nous ramène à l'ère dictatoriale et autoritaire. Il jette nos fils dans un destin connu où ils servent à alimenter une guerre où il n'y a pas de vainqueur et où tout le monde perd. Il a avorté les efforts de tous les Libyens et de la communauté internationale pour une solution pacifique", a déclaré le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj.

Samedi, les forces du Gouvernement d'union nationale reconnu par la communauté internationale ont mené au moins un raid contre une position des forces loyales d'Haftar.

"Ne prenez pas les armes hormis contre ceux qui commettent l'injustice et choisissent l'affrontement et le combat, et ne tirez qu'en réponse à ceux qui portent des armes... jeter son arme c'est être en sécurité, et celui qui est resté à la maison est en sécurité, tout comme celui qui lève le drapeau blanc", a déclaré le maréchal Khalifa Haftar.

Cette nouvelle escalade de violence aux portes de Tripoli intervient avant une Conférence nationale sous l'égide de l'ONU prévue mi-avril. Objectif : dresser une "feuille de route" avec la tenue d'élections pour tenter de sortir le pays de l'impasse. Une conférence qui devrait être maintenue sauf si des circonstances majeures nous en empêchent, a déclaré l'émissaire de l'ONU pour la Libye samedi.

La France, l'Italie et l'Allemagne ont fait pression samedi sur le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est de la Libye, lui demandant d'arrêter son offensive sur Tripoli et de revenir au processus de paix conduit par les Nations unies.

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