Espagne : les socialistes en quête d'alliances

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Tous droits réservés  REUTERS/Juan Medina
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Par Anne-Lise Fantino
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Deux jours après être arrivé en tête des législatives, le PSOE doit entamer des discussions avec d'autres partis pour avoir les coudées franches au Parlement.

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En Espagne, les socialistes sont à nouveau confrontés à la nécessité de sceller des pactes, deux jours après leur victoire lors des législatives. Le camp du Premier ministre Pedro Sanchez a renforcé ses positions au Parlement espagnol, mais ne dispose toujours pas d'une majorité absolue pour gouverner.

Avec 29 % des suffrages, il dispose de 123 sièges sur les 350 que compte la chambre basse, et ce résultat ne lui permettra pas d'avoir les mains libres : le parti devra trouver impérativement des alliés pour former une coalition.

"Le Parti socialiste est le parti préféré de la majorité des Espagnols", a déclaré José Abalos, secrétaire général du PSOE. "Par conséquent, le parti socialiste et le candidat à la présidence du gouvernement, Pedro Sanchez, ont l'obligation et la responsabilité de former un gouvernement. C'est ce qui ressort des urnes".

Avec quelles formations le PSOE pourra-t-il nouer des alliances ?

Les regards se tournent vers Podemos, le parti de gauche radicale qui a remporté 42 sièges, et dont le leader Pablo Iglesias se dit ouvert à la discussion.

Un rapprochement qui ne serait pas encore suffisant pour disposer d'une véritable assise au Parlement.

Et les espoirs de convaincre Ciudadanos sont faibles, puisque les libéraux comptent rejoindre le bloc formé par les conservateurs du Parti Populaire et par Vox, le parti d'extrême droite qui doit faire son entrée au Parlement.

Les nationalistes pourraient donc jouer le rôle d'arbitre, du côté du parti basque, ou des indépendantistes catalans, dont plusieurs figures emprisonnées pour tentative de sécession ont été élues ce dimanche. Des alliés que Pedro Sanchez jugeait "peu fiables" avant le scrutin.

Les tractations devraient donc se poursuivre dans les semaines à venir.

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