Après être parvenue à arracher la tenue d'un nouveau vote - le quatrième - dans deux semaines sur son texte de Brexit, la Première ministre britannique a du faire face aux interrogations de certains députés, excédés de tourner ainsi en rond.
Le Brexit : dernière chance pour Theresa May... Après être parvenue à arracher la tenue d'un nouveau vote - le quatrième - dans deux semaines sur son texte de Brexit au parlement britannique, la Première ministre britannique a du faire face aux interrogations de certains députés, excédés de tourner ainsi en rond. Certains veulent un Brexit dur, d'autres un nouveau référendum.
Question de Thangam Debbonaire, députée travailliste :"Nous avons voté contre son accord et nous avons voté contre un No Deal pour de bonnes raisons. Mais elle n’a pas changé d'avis et elle n’a plus de temps. Admettra-t-elle maintenant que tout ce qui reste, c'est annuler le Brexit et s'en remettre à nouveau au peuple?"
Réponse de Theresa May :"Je pense que les citoyens ont eu le choix de rester ou non dans l'Union européenne en 2016 lors du référendum, ils ont voté, ils ont décidé, et je crois qu'il revient non seulement à ce gouvernement, mais à cette chambre, de respecter la décision prise".
Le parti conservateur de Theresa May est confronté à des élections européennes potentiellement catastrophiques et de nombreux membres du parti souhaitent sa démission. Ce député conservateur s'en fait l'écho. Peter Bone, député conservateur :"Ils perdu confiance dans la Première ministre et souhaitent sa démission avant les élections européennes !"
Réponse de Theresa May : "Notre gouvernement veut parvenir au Brexit et travaille à cela. Malheureusement, jusqu’à présent, la Chambre des communes n’a pas trouvé de majorité pour le faire. Si tout le monde à la Chambre avait voté aux côtés du gouvernement et de la majorité des députés conservateurs, nous aurions déjà quitté l'Union européenne ".
Les Travaillistes de Jeremy Corbyn, principale force d'opposition au parlement britannique, ne devraient pas soutenir le texte lors de son vote début juin. A moins que des changements importants y soient apportés et qu'un véritable accord formel multipartite soit trouvé.
Pour Theresa May, les jours semblent plus que jamais comptés.