C'est "l'Appel de Christchurch", deux mois après la tuerie commise dans deux mosquées de cette ville en Nouvelle Zélande.
Un grand sommet à Paris pour lancer l'Appel de Christchurch. Deux mois après la tuerie commise dans deux mosquées de cette ville en Nouvelle Zélande, Emmanuel Macron recevait une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement pour mettre en commun les efforts de lutte contre la propagation de contenus haineux et violents sur internet. Un effort historique pour la Première ministre néo-zélandaise, dont le pays reste extrêmement choqué par les cinquante et une victimes de cette tragédie.
"La dimension réseaux sociaux lors de cette attaque, déclare t-elle, est sans précédent. Et notre réponse aujourd'hui avec l'adoption de l'Appel de Christchurch est également sans précédent".
Contrer rapidement les vidéos virales, faire pression sur les plateformes pour retirer les contenus dangereux, voici les problématiques à l'ordre du jour.
Uber, Google, Samsung, IBM : leurs CEOs, invités à Paris eux aussi, ont participé en parallèle à u n atelier de travail. Facebook, dont le patron Mark Zuckerberg a rencontré Emmanuel Macron il y a quelques jours, a annoncé qu'il allait restreindre l'utilisation de sa plateforme de vidéo en direct.