La candidate désignée à la présidence de la Commission rencontre ce mercredi les différents groupes politiques du Parlement européen, pour obtenir les soutiens nécessaires lors du vote décisif de la semaine prochaine.
PUBLICITÉOpération séduction pour Ursula von der Leyen. La candidate désignée à la présidence de la Commission rencontre cette semaine chaque groupe politique au Parlement européen.
Objectif : convaincre, pour obtenir le soutien d'une majorité de députés lors du vote de confirmation le 16 juillet à Strasbourg, soit 376 voix sur 751.
Elle a commencé ce mercredi par une rencontre avec les Socialistes et Démocrates (groupe S&D). Parmi leurs revendications : renforcer les politiques sociales et l'état de droit dans l'UE, réformer la gouvernance économique et mener la transition écologique.
Mardi, elle avait déjà rencontré le groupe conservateur (PPE), sa propre formation politique, qui devrait la soutenir lors du vote. Elle semble aussi avoir obtenu la confiance des Libéraux.
Mais le plus difficile est à venir : cet après-midi, elle a rendez-vous avec les Verts, qui ont obtenu de bons résultats en mai dernier, mais qui sont assez remontés contre la ministre allemande, comme l'explique notre correspondante à Bruxelles, Méabh Mc Mahon :
"Les Verts sont furieux de la décision du Conseil européen de disqualifier l'ensemble du processus des Spitzencandiate, et de proposer le nom d'Ursula Von der Leyen à la dernière minute. [Ils] ont déclaré lundi qu'elle était une femme politique compétente, mais que cela ne suffisait pas."
Les Verts européens réclament des actions plus fortes pour le climat et pour trouver des solutions à la crise migratoire.