L'Italie a trouvé un accord avec l'UE, les 116 réfugiés, bloqués en Sicile, vont pouvoir débarquer

L'Italie a trouvé un accord avec l'UE, les 116 réfugiés, bloqués en Sicile, vont pouvoir débarquer
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L'Italie a trouvé un accord avec l'UE, les 116 réfugiés, bloqués en Sicile, vont pouvoir débarquer.

C'est la fin d'une attente de plus de trois jours... Arrivés dimanche au port militaire d'Augusta en Sicile, les 116 migrants bloqués sur le Gregoretti ont enfin reçu l'autorisation de débarquer.

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Les 116 hommes encore à bord du Gregoretti ont débarqué mercredi après-midi dans le port militaire d'Augusta (Sicile) et ont été conduits dans le centre d'accueil et d'identification (hotspot) de Pozzallo, un peu plus au sud. 

Ce navire des gardes-côtes italiens attendait la conclusion d'un accord européen. Condition sine qua non à tout débarquement pour le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini. 

C'est désormais chose faite. Ces migrants et les mineurs précédemment débarqués, seront répartis entre l'Allemagne, le Portugal, la France, le Luxembourg, l'Irlande et l'Eglise d'Italie.

"Une solution européenne a été trouvée pour les femmes et les hommes bloqués sur le navire Gregoretti", s'est félicité M. Macron sur les réseaux sociaux. " Notre pays est fidèle à ses principes: responsabilité, solidarité et coopération européenne".

La France a précisé qu'elle accueillerait 30 personnes, à condition que ce soit "des réfugiés et non des migrants économiques".

L'Eglise d'Italie se prépare pour sa part à recevoir 50 personnes dans son centre de premier accueil de Rocca di Papa, au sud de Rome. En août 2018, l'Eglise avait déjà aidé à résoudre une crise similaire en accueillant dans le même centre une centaine de migrants bloqués pour les mêmes raisons sur le Diciotti, un autre navire des garde-côtes italiens. La quasi-totalité des migrants concernés avaient disparu au bout de quelques jours, partis par leurs propres moyens tenter leur chance dans d'autres pays européens.

La fermeté affichée par M. Salvini envers les migrants secourus par les ONG ou même par des policiers ou garde-côtes italiens n'empêche pas les arrivées en Italie. Selon son ministère, plus de 3.700 migrants sont arrivés cette année sur les côtes italiennes, dont 950 en juillet.

Comme avant le lancement des premières opérations de secours fin 2013, la plupart arrivent directement sur les côtes, souvent après plusieurs jours en mer à bord de voiliers depuis la Turquie, de barques ou de canots pneumatiques depuis la Libye ou la Tunisie.

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