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Pompeo souligne ses nombreux désaccords avec John Bolton, limogé par Trump

Pompeo souligne ses nombreux désaccords avec John Bolton, limogé par Trump
Tous droits réservés  REUTERS/Leah Millis/File Photo
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Par Euronews avec AFP
Publié le Mis à jour
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Le conseiller à la sécurité nationale et le président américain s'opposaient sur de nombreux sujets, notamment la politique vis-à-vis de l'Iran et de la Corée du Nord.

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Alors que Donald Trump affirme avoir limogé son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton assure, lui, avoir proposé sa démission dès lundi soir. Il a promis de s'expliquer à la presse en temps voulu.

Connu pour ses positions très bellicistes, John Bolton s'était opposé au président américain et a une partie de son gouvernement sur de nombreux sujets au cours des derniers mois.

Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo a, par exemple, souligné qu'il avait souvent été en désaccord avec M. Bolton, tout en insistant sur le fait qu'il ne fallait pas s'attendre à un brusque coup de barre.

"Tout le monde en parle depuis très longtemps, et il y a effectivement eu des moments où nous avions des points de vue différents sur la manière dont il fallait procéder", a-t-il expliqué en conférence de presse, avant d'ajouter : "Je pense qu'aucun dirigeant au monde ne devrait partir du principe qu'à cause d'un départ, la politique étrangère du président Trump va profondément changer."

"L'opinion du président sur la guerre en Irak et celle de John Bolton étaient très différentes, et le président l'a dit clairement", a pour sa part rappelé Steven Mnuchin, le secrétaire au Trésor.

Diplomatie versus conflit

C'est par un simple tweet que Donald Trump a annoncé le départ de John Bolton. "J'ai informé John Bolton hier soir que nous n'avions plus besoin de ses services à la Maison Blanche", a-t-il écrit sur le réseau social, ajoutant qu'un nouveau conseiller serait nommé la semaine prochaine.

Dès son entrée dans l'administration Trump en avril 2018, John Bolton avait défendu une politique d'extrême fermeté vis-à-vis de l'Iran, de la Russie ou de la Corée du Nord. Peu avant son arrivée à la Maison Blanche, il avait estimé qu'il était "parfaitement légitime pour les Etats-Unis" de répondre à la menace représentée par une Corée du Nord nucléaire "en frappant les premiers". Il était donc très hostile à la main tendue depuis par Donald Trump au dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un.

"Depuis le début, **deux voix murmuraient à l'oreille de Donald Trump **: celle recommandant la diplomatie et mettant en garde contre le conflit, et celle poussant à la belligérance et mettant en garde contre le risque d'apparaître faible", résume Robert Malley, président de l'International Crisis Group. "Avec le départ de Bolton, la deuxième a incontestablement perdu son principal avocat. Cela pourrait créer de nouvelles opportunités diplomatiques sur l'Iran, l'Afghanistan, la Corée du Nord et le Venezuela. Espérons que le président les saisira".

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