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États-Unis : des milliers d'Afghans menacés d'expulsion après la suspension de leur protection temporaire

DOSSIER : Un groupe de réfugiées afghanes se réunit pour un cours sur les soins personnels et une célébration post-Ramadan à Fredericksburg, en Virginie, le 8 avril 2025.
DOSSIER : Un groupe de réfugiées afghanes se réunit pour un cours sur les soins personnels et une célébration post-Ramadan à Fredericksburg, en Virginie, le 8 avril 2025. Tous droits réservés  Jessie Wardarski/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Jessie Wardarski/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par euronews
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Alors que le gouvernement américain met fin au statut de protection temporaire (TPS) pour les ressortissants afghans, 11 500 d'entre eux risquent l’expulsion vers leur pays, en proie à une crise humanitaire persistante.

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Des milliers d'Afghans vivant aux États-Unis sous le statut de protection juridique temporaire (TPS) risquent d'être expulsés, après qu'une cour d'appel fédérale a refusé de reporter la décision de l'administration Trump de mettre fin à ce dispositif.

Le TPS accorde une protection contre l'expulsion et des permis de travail pour une période limitée aux migrants dont les pays d'origine sont considérés comme dangereux

11 700 Afghans concernés

Le gouvernement a mis fin au programme pour les Afghans la semaine dernière, tandis que celui des Camerounais expirera le 4 août. Selon les données officielles, environ 11 700 Afghans et 5 200 Camerounais sont directement concernés.

Face à cette décision, l’association CASA, organisation à but non lucratif de défense des droits des immigrés, a intenté un procès à l'administration américaine, l’accusant d’avoir pris une décision motivée par des considérations raciales et sans respecter les procédures légales.

La quatrième cour d'appel de Virginie a reconnu lundi que l'organisme disposait d’un dossier juridiquement plausible et a ordonné à une juridiction inférieure d’examiner l’affaire en urgence.

Toutefois, la cour d'appel a refusé de suspendre temporairement la fin du TPS, estimant qu'il n'y avait "pas suffisamment de preuves pour justifier le recours extraordinaire à un report" de cette mesure.

Des conditions "désastreuses" en Afghanistan

Les responsables de la sécurité intérieure ont déclaré que la situation pour les Afghans dans leur pays d'origine s'améliorait. Plusieurs ONG ont réfuté cette affirmation.

"La fin du TPS ne correspond pas à la réalité des circonstances sur le terrain en Afghanistan", a déclaré Krish O'Mara Vignarajah, président-directeur général de Global Refuge, dans un communiqué.

"Les conditions restent désastreuses, en particulier pour les alliés qui ont soutenu la mission américaine, ainsi que pour les femmes, les filles, les minorités religieuses et les groupes ethniques ciblés par les talibans."

Un combattant taliban monte la garde sur un marché avant l'Aïd al-Adha, ou « fête du sacrifice », à Kaboul, en Afghanistan, le jeudi 5 juin 2025.
Un combattant taliban monte la garde sur un marché avant l'Aïd al-Adha, ou « fête du sacrifice », à Kaboul, en Afghanistan, le jeudi 5 juin 2025. Ebrahim Noroozi/Copyright 2025 The AP. All rights reserved

Incombant au secrétaire à la sécurité intérieure de renouveler régulièrement les TPS - généralement tous les 18 mois - ce statut reste précaire.

L'administration Trump a fait pression pour retirer le TPS aux personnes de sept pays, des centaines de milliers de migrants du Venezuela et d'Haïti étant les plus touchés.

Sources additionnelles • AP

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