Cette proposition a été faite par EDF alors que le gouvernement vient d'ouvrir à la consultation son projet de programmation pluriannuelle de l'énergie 2019-2028. Objectif : réduire la part du nucléaire de plus de 70 % aujourd'hui à 50 % en 2035.
Après Fessenheim, EDF propose au gouvernement français de procéder à l'arrêt de 14 autres réacteurs nucléaires d'ici à 2035 dans 7 centrales.
En France, la réduction du nucléaire avance pas à pas, sans pour autant se faire en un éclair.
Après les réacteurs de la centrale de Fessenheim, qui doivent être mis à l'arrêt cette année, EDF soumet au gouvernement une liste de paire de réacteurs dans 7 centrales. En tout, 14 réacteurs nucléaires seraient mis à l'arrêt d'ici à 2035.
Il s'agit des réacteurs les plus anciens. Attention, donc : l'arrêt de deux réacteurs dans chacune de ces centrales ne se traduit pas par une fermeture de ces dernières.
Cette proposition a été faite par EDF alors que le gouvernement vient d'ouvrir à la consultation son projet de programmation pluriannuelle de l'énergie pour 2019-2028. Objectif : réduire la part du nucléaire de plus de 70 % aujourd'hui à 50 % en 2035.
La France, attachée à son indépendance énergétique, ne tourne donc pas le dos à l'atome. Avec 58 réacteurs actuellement répartis sur l'ensemble du territoire français, le nucléaire reste la première source de production et de consommation d'électricité, selon EDF.
Dans le même temps, le gouvernement table sur une montée en puissance des énergies renouvelables.
Le ministère de la Transition écologique a annoncé 1,8 milliard d'euros supplémentaires pour le biogaz et l'augmentation des capacités de l'éolien en mer de 40%. Une stratégie prudente donc, qui fait jouer la France sur plusieurs tableaux.