Après l'arrivée de milliers de migrants à la frontière grecque, les Balkans s'attendent eux aussi à un afflux de réfugiés. Des forces de l'ordre venues de pays voisins vont être déployées à la frontière serbo-macédonienne.
Voici la frontière serbo-macédonienne. Elle se prépare à l'arrivée d'une nouvelle vague de réfugiés puisque la Turquie a décidé de laisser partir ses migrants vers l’Europe. Les forces de l'ordre vont avoir besoin de renforts pour éviter que ne se reproduire le même scénario qu'à la frontière grecque. La police hongroise aide ses voisins depuis 2016, en participant à la stratégie de gestion des migrations financée par l'UE.
" La police hongroise s'est engagée à empêcher les migrants qui voyagent sur la route migratoire des Balkans occidentaux d'entrer illégalement en Union Européenne. Elle offre donc son soutien aux pays des balkans en plus de ses missions en Hongrie", affirme Zoltan Csanad Miskolczi, colonel et chef de la direction de la police des frontières est-hongroise.
Si les effectifs ont déjà été renforcés en Serbie en janvier, la Hongrie va envoyer 30 officiers supplémentaires dans le nord de la Macédoine. L'Autriche enverra également de nouveaux policiers pour vérifier le trafic ferroviaire. Pour son chancelier, Sebastian Kurz, la Turquie fait tout simplement pression sur l'UE : " La Turquie fait chanter l' UE en ouvrant ses frontières à des milliers de réfugiés cherchant à fuir vers l'Europe. L'Union Européenne ne doit pas faire l'objet d'un tel chantage"
Selon des médias de la Macédoine du Nord, plusieurs groupes de migrants ont été vus ont déjà tenté de rejoindre la Serbie ce weekend.