Primaire démocrate : qui sont les membres de cette famille divisée ?

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Par Laurence Alexandrowicz
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Primaire démocrate : qui sont les membres de cette famille divisée ? Centristes, plus à gauche ou milliardaires, Sanders, Warren, Buttigieg, Bloomberg et d'autres s'affrontent pour devenir le candidat à la présidentielle américaine de novembre.

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Une maison divisée, une famille en guerre. La bataille pour l'investiture des démocrates met à nu de profondes fractures dans ce parti entre le centre et la gauche.

A gauche

 Bernie Sanders est le porte-drapeau de cette dernière tendance : ses propositions radicales en matière de santé sont peut-être trop socialistes pour certains, mais elles trouvent un écho auprès de nombreux démocrates, et l'ont placé en pole position.

 Elizabeth Warren partage la vision révolutionnaire de Sanders. Elle préconise elle aussi l'extension des programmes de santé financés par l'impôt et l'annulation de la dette des étudiants.

Mais les alliés de longue date se sont affrontés pendant cette campagne, Elizabeth Warren déstabilisant le favori en affirmant que Bernie Sanders lui aurait dit en privé en 2018 qu'une femme ne pourrait pas gagner la présidence en 2020.

Les centristes

 Et c'est cette question de l'"éligibilité" qui a été saisie par le démocrate Joe Biden et d'autres modérés. Ils estiment que Sanders et Warren sont trop à gauche pour l'électeur américain moyen.

 Mais Joe Biden doit craindre les autres candidats centristes, principalement Pete Buttigieg. Il a récupéré les soutiens de l'ancien vice-président Biden grâce à ses excellentes performances.

 Toutes deux en compétition dans la catégorie candidates, Amy Klobucher et Tulsi Gabbard sont peut-être des outsiders, mais elles se partagent également le vote du centre.

Les milliardaires

 La participation de Mike Bloomberg et du milliardaire Tom Steyer complique encore la course. Ce qui leur manque dans le soutien traditionnel des partis, ils le compensent par un portefeuille très garni.

 Tous deux ont des millions à consacrer à des publicités pour la campagne qui pourraient contribuer à compenser leurs faiblesses politiques et leurs faibles performances lors des débats.

 La seule chose qui est sûre, c'est qu'aucun candidat n'attire et ne rassemble comme l'avait fait Barack Obama. Le fameux "Yes we can" sera nécessaire à celui qui remportera l'investiture, s'il veut battre Trump en novembre.  

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