Une fois de plus, Wall Street frissonne devant la propagation du coronavirus

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Tous droits réservés JOHANNES EISELE/AFP
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Par Euronews
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Wall Street, malgré des chiffres solides sur l'économie américaine, était de nouveau en proie à une forte anxiété vendredi face à la propagation du nouveau coronavirus.

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Wall Street, malgré des chiffres solides sur l'économie américaine, était de nouveau en proie à une forte anxiété vendredi face à la propagation du nouveau coronavirus.

L'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, cédait plus de 3% peu après l'ouverture. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, reculait de 2,44%, à 8.523,29 points. Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, perdait 2,67%, à 2.943,22 points.

Les investisseurs continuaient en revanche à se ruer sur les produits financiers considérés comme des valeurs refuges, dont la dette des Etats-Unis. Signe d'une très forte demande, le taux sur les obligations américaines à 10 ans a plongé pour la première fois sous le seuil des 0,7%.

Vendredi, ni les bons chiffres sur la santé de l'économie américaine, ni les exhortations du président américain, n'ont permis de rasséréner les courtiers de Wall Street.

Alors qu'il ratifiait depuis la Maison-Blanche un plan d'urgence de 8,3 milliards de dollars destiné à financer la lutte contre le coronavirus qui se propage aux Etats-Unis, Donald Trump s'est dit convaincu que "les marchés (allaient) rebondir".

Il a aussi appelé la banque centrale américaine (Fed), qui a en urgence décidé mardi d'abaisser ses taux d'un demi-point de pourcentage, à encore les diminuer.

"Toutes les données (sur l'économie américaine diffusées vendredi) concernent une période précédant l'impact du coronavirus, les marchés vont donc largement les ignorer", analyse Paul Ashworth, de Capital Economics.

L'économie américaine a pourtant une nouvelle fois fait la preuve de sa solidité en février avec la création de 273.000 nouveaux emplois, contredisant les attentes des économistes qui tablaient sur un ralentissement. Le taux de chômage est tombé à 3,5%, le niveau le plus bas en 50 ans.

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