L'OMS et l'ONU appellent au bon sens international

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Tous droits réservés LM Otero/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Pierre Michaud
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L'OMS et l'ONU ne cachent pas leurs inquiètudes devant l'accélération de la pandémie de Coronavirus et lancent un appel à tous les pays touchés.

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La pandémie s'accélère, c'est le constat dressé lundi par l'Organisation Mondiale de la Santé. Il n'a fallu que quatre jours pour atteindre les 300 000 cas quand il en avait fallu onze pour passer de 100 à 200 000 cas.

L'OMS appelle les pays à tester un maximum de cas tout en plaçant en quarantaine leurs proches contacts.

Plus de 15 000 personnes sont mortes du nouveau coronavirus depuis son apparition fin 2019 dans la province de Wuhan.

"Nous ne sommes pas prisonniers des statistiques, se défend Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS. Nous pouvons changer la trajectoire de cette pandémie. Les chiffres sont importants parce qu'ils ne sont pas seulement des chiffres, ce sont des personnes dont la vie et la famille ont été bouleversées."

De son côté, l'ONU a appelé lundi à un cessez-le-feu immédiat et mondial en ces temps de crise sanitaire.

"Je demande un cessez-le-feu dans tous les coins du monde, a exhorté António Gutteres, le secrétaire général de l'organisation. Il est temps de mettre un terme aux conflits armés et de nous concentrer ensemble sur le véritable combat de notre vie. Aux parties en guerre, je dis : Retirez-vous des hostilités. Mettez de côté la méfiance et l'animosité. Apporter de l'espoir aux endroits qui comptent parmi les plus vulnérables au COVID-19".

Un premier cas a été signalé en Syrie, d'autres recensés en République démocratique du Congo ou en Afghanistan. Experts et diplomates s'attendent à ce que le virus provoque un carnage dans les pays en conflit, souvent très pauvres et aux systèmes de santé encore plus défaillants qu'ailleurs.

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