A Hong Kong, une quatorzaine obligatoire a été mise en place pour tous les arrivants. La violer est passible de d'une amende de 3 000 euros et 6 mois de prison.
Laurel Chor est journaliste et photographe. Elle vit à Hong Kong. Après avoir passé plus de deux mois en Europe, elle raconte toutes les procédures auxquelles elle a dû se soumettre, au nom de la lutte contre le nouveau coronavirus, lors de son retour dans l'ancienne colonie britannique.
Comme tous les passagers arrivant à l'aéroport de Hong Kong, elle a été emmenée dans un centre de conférence tout proche afin de procéder à un auto-test au Covid-19. Les autorités sanitaires l'ont également équipée d'un bracelet électronique relié à une application de traçage.
Arrivée le matin, elle a pu rentrer chez elle en fin d'après-midi après que son test est revenu négatif. S'il avait été positif, elle aurait été transférée directement à l'hôpital. Une fois chez elle, elle est soumise à une quatorzaine stricte avec prise de température deux fois par jour à inscrire sur un relevé qui lui a été remis.
Violer cette quarantaine est passible d'une amende de 3 000 euros et 6 mois de prison. A l'issue de cet isolement, la photographe sera à nouveau testée avant d'être autorisée, ou non, à sortir de chez elle.