Alors que le pouvoir se crispe, l'Union européenne a proposé sa médiation par la voix d'Emmanuel Macron.
Le mouvement de protestation au Bélarus provoque la crispation du pouvoir autoritaire. Emmanuel Macron propose que l'Union européenne assume un rôle de médiation entre l'opposition et le pouvoir en place.
Le camp du président Alexandre Loukachenko se crispe : les manifestation ne faiblissent pas depuis sa réélection. Une nouvelle étape a été franchie ce jeudi, cette fois par la justice bélarusse, qui a ouvert une enquête contre le Conseil de coordination formé par l'opposition. Ce dernier est accusé de tenter de s'emparer du pouvoir.
Depuis sa résidence estivale en France, Emmanuel Macron propose une médiation de l'Union européenne "incluant la Russie dans un dialogue exigeant".
"Un dialogue entre les autorités l’opposition et la société civile est indispensable. Nous souhaitons que ce dialogue puisse être mis en place par les Biélorruses eux-mêmes, mais l'Union européenne se tien prêt à accompagner celui-ci", a précisé le président français.
Solidarité des pays voisins
Nouvelle preuve que la crise au Bélarus a pris un tournant international : des manifestations prennent désormais place hors des frontières du pays. Une marche a ainsi été organisée ce jeudi à Vilnius, en Lituanie, où est réfugiée la principale figure de l'opposition, Svetlana Tikhanovskaïa.
Une autre manifestation de soutien à l'opposition se tenait le même jour à Bialystok, en Pologne : un autre pays voisin - à l'ouest cette fois - où l'on suit la situation de près. Comme la Lituanie, l'ancien pays du bloc soviétique est aujourd'hui membre de l'Union européenne et de l'Otan.