L'AFD, le parti allemand d'extrême-droite, tenait un congrès controversé ce week-end en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Près de 800 personnes réunies alors que le pays a renforcé les mesures de restrictions pour freiner la pandémie de coronavirus.
L'AFD, le parti allemand d'extrême-droite, tenait un congrès controversé ce week-end en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Près de 800 personnes réunies alors que le pays a renforcé les mesures de restrictions pour freiner la pandémie de coronavirus.
Au-delà de cette controverse, ce Congrès a mis en évidence des voix discordantes au sein de la direction de la formation. Jörg Meuthen, co-leader du parti, dénonce des propos trop radicaux :
"Est-il vraiment sage de parler d'une dictature corona ? Nous ne vivons pas dans une dictature, sinon nous ne pourrions pas tenir ce Congrès du parti aujourd'hui. "
Une critique adressée directement à Alexander Gauland. L'autre figure de l'AFD a récemment accusé la chancelière d'utiliser "une propagande de guerre" pour lutter contre le coronavirus tout en dénonçant les conséquences désastreuses des mesures de restrictions pour l'économie. En outre, des membres de l'AFD défilent régulièrement au côtés des militants anti-masque ce qui suscite de vives critiques.
Après avoir surfé sur la vague anti-migrants qui lui avait permis d'entrer au Bundestag, l'AFD a vu depuis sa popularité chuter. A un an des élections législatives, la formation politique n'est créditée que de 7% des intentions de vote selon un sondage.