Pandémie de Covid-19 en Europe : bilan d’une année 2020 agitée

Pandémie de Covid-19 en Europe : bilan d’une année 2020 agitée
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Par Yolaine De Kerchove Dexaerde
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Comment l’UE a réagi face à l’évolution de la pandémie? Retour sur une année 2020 mouvementée.

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La pandémie de coronavirus marquera à jamais l'année 2020. La solidarité européenne est mise à rude épreuve. Comment l’Union européenne va-t-elle se positionner face à la Covid-19 ? Retour sur une année très agitée.

"L'épidémie du nouveau coronavirus est une urgence de santé publique de portée internationale", annonce le professeur Didier Houssin, Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au début, l'Union européenne est prise au dépourvu, estimant que le risque pour l'Europe était faible. C’était un problème en Chine, pour la Chine.

"Suspendez ou reportez tous les voyages non-essentiels en Chine", a déclaré Janez Lenarčič, commissaire chargé de la gestion des crises.

Mais en quelques semaines, cette maladie mortelle fait des ravages dans le nord de l'Italie. Des milliers de personnes sont hospitalisées chaque jour, des centaines meurent. Le système est mis à rude épreuve. Les Italiens demandent à juste titre : mais où est la solidarité européenne ?

"Trop de gens n'étaient pas là à temps alors que l'Italie avait besoin d'un coup de main au tout début. Et oui, pour cela, il est juste que l'Europe dans son ensemble présente des sincères excuses ", estime Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne.

Au début du printemps, le virus se répand déjà dans toute l'Europe : un à un, les pays ferment leurs frontières et s'engagent dans des mesures de confinement sans précédent.

"A cette période de la crise, les États membres de l'UE sont instinctivement retournés dans les capitales, pour revendiquer leur pouvoir de décision et leur souveraineté", se rappelle Matina Stevis-Gridneff, correspondante à Bruxelles pour The New York Times.

"Mais c'est ici, en juillet, que le moment le plus important de l'année est arrivé pour l'Union européenne. Après des jours et des jours de discussions au cours desquels les dirigeants ont réussi à s'entendre sur un accord. Pour la première fois dans l'histoire de l'Union, il y aura une dette partagée. Un fonds de relance de 750 milliards d'euros", explique Darren McCaffrey, Euronews, rédacteur politique.

Rebecca Christie, du groupe de réflexion Bruegel, ajoute : "Ils n'ont pas voulu prendre des décisions groupée sur la façon de dépenser et ils n'ont pas voulu prendre des décisions groupée sur la façon d'emprunter. Ce que la pandémie a fait, c'est qu'elle a nécessité une réponse collective et qu'elle l'a obtenue".

Puis, la deuxième vague attendue frappe l'Europe, plus durement en Europe centrale et orientale que la première. Cette fois, un Européen meurt toutes les 17 secondes.

"S'il y a des gens dehors, qui remettent en cause ou nient encore la menace, envoyez-les moi.", déclare Margaritis Schinas, vice-président de la Commission européenne.

Mais finalement, il y a eu de l'espoir, des vaccins, pour tous nous protéger.

La Commission a acheté des centaines de millions de doses pour garantir l’accès à tous.

"Quelques jours après notre contrat avec BioNTech et Pfizer, je suis heureux d'annoncer un nouvel accord", se réjouit Ursula Von Der Leyen, Présidente de la Commission européenne

2020 a été une année comme aucune autre. Elle a vu plus d’1,5 millions de personnes mourir dans le monde pour une même raison. En Europe, la coopération entre les Etats membres a été mise à rude épreuve, mais elle a montré finalement une voie commune dans la lutte contre le coronavirus.

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