Nationalistes et populistes européens tentent de se rassembler

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Tous droits réservés Laszlo Balogh/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Euronews
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Les dirigeants nationalistes hongrois et polonais affichent leur proximité avec l'extrême droite italienne dans l’objectif de créer un nouveau bloc politique dans l'UE.

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Des responsables ultranationalistes et populistes européens réunis pour annoncer davantage de coopération à l'échelle du continent. Les Premiers ministres hongrois et polonais, Viktor Orbán et Mateusz Morawiecki, et le président de Ligue italienne, Matteo Salvini, se sont retrouvés jeudi à Budapest.

Si les trois responsables ne parviennent pas pour le moment à s'accorder sur la formation d’un groupe au sein du Parlement européen ils insistent sur les points qui les rapprochent. "Il est clair qu'en plus de notre engagement atlantiste nous représentons les valeurs de la liberté, de la dignité, du catholicisme, de la famille et de la souveraineté nationale. Nous sommes opposés à la censure, à une forme d'empire européen bruxellois, au communisme, à l'antisémitisme", explique Viktor Orban.

Sans annonce majeure, les responsables veulent donc poursuivre leurs contacts et surtout élargir sur le continent leur sphère d'influence. Mais certains experts estiment qu'il sera difficile de convaincre l'extrême droite italienne de rejoindre un groupe au Parlement européen. "Il semble plus simple de voir le Fidesz hongrois rassembler ses forces avec le parti polonais Droit et Justice, car les deux formations s'alignent sur de nombreux dossiers, à part peut-être sur les relations avec la Russie", précise Doru Frantescu, analyste chez Votewatch Europe.

En revanche un rapprochement avec la Ligue semble plus complexe car les différences sur les questions économiques sont plus profondes. De plus l’influence de l’extrême droite italienne étant plus forte au Parlement européen "il faudra partager beaucoup de pouvoir avec la Ligue", précise Doru Frantescu. Ce rapprochement devant les caméras intervient peu de temps après le départ du Fidesz du Parti populaire européen, la droite chrétienne-démocrate.

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