Balkans : l’élargissement de l'UE malgré tout ?

Balkans : l’élargissement de l'UE malgré tout ?
Tous droits réservés ROBERT ATANASOVSKI/AFP or licensors
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Par Sandor Zsiros
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Malgré les doutes et le véto de la Bulgarie, la Commission européenne assure que la procédure d'élargissement de l'UE vers les Balkans occidentaux n'est pas remise en cause.

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La Commission européenne reste optimiste concernant les perspectives d’élargissement de l’UE vers les Balkans occidentaux. Le Commissaire européen en charge de ce dossier revient d’un déplacement dans la région. 

Olivér Várhelyi assure que le renforcement de la procédure d’adhésion a donné un coup d’accélérateur auprès des Etats membres les plus sceptiques. "Je prends leur soutien comme acquis. Et je travaille avec eux pour conserver leur soutien", précise le responsable hongrois.

Sur les six pays que comptent les Balkans occidentaux, la Serbie et le Monténégro sont les seuls à avoir entamé des négociations d’adhésion. La Macédoine du Nord et l’Albanie frappent à la porte mais attendent le lancement formel des pourparlers. La Bosnie-Herzégovine a aussi déposé sa candidature. Le Kosovo est en revanche beaucoup plus loin car il n’a pas encore lancé les démarches formelles.

La région est au centre des intérêts et surtout des investissements internationaux. L’UE voit la Russie et la Chine chercher à étendre leur influence sur le Vieux Continent à travers les Balkans occidentaux. Le Commissaire insiste sur l’action "géopolitique" de son institution et rappelle que "c’est l’Union européenne qui investit le plus en matière de soutien économique, que ce soit pour la relance, que ce soit pour les réformes. Nous sommes ceux qui accompagnons la région dans son quotidien".

En terme de calendrier Olivér Várhelyi souligne que les négociations avec l’Albanie pourraient s’ouvrir avant celles avec la Macédoine du Nord, tant que Skopje fera l’objet d’un véto posé par la Bulgarie. Pour le Premier ministre de Macédoine du Nord qui s’est rendu lundi à Bruxelles il n’est pas question de découpler les deux dossiers.

Selon Zoran Zaev les demandes bulgares concernant la langue et l’identité macédonienne sont inacceptables. Ces deux points "n’ont jamais été évoqués dans le processus d’élargissement", insiste-t-il. Skopje laisse la porte ouverte sur les autres thèmes. Mais pour Zoran Zaev il n’est pas question de faire un geste sur les exigences de Sofia.

Journaliste • Grégoire Lory

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