Le Premier ministre slovène Janez Janša est considéré comme étant proche idéologiquement de son homologue hongrois Viktor Orbán.
La Slovénie a pris ce jeudi et pour six mois la présidence tournante de l'Union européenne, prenant ainsi la succession du Portugal.
Accusations de dérives autoritaires
C'est la deuxième fois, après 2008, que le petit État d'Europe centrale prend les rênes de l'Union. A l'époque, il était déjà dirigé par le Premier ministre Janez Janša, dont les relations avec Bruxelles se sont dégradées depuis son retour au pouvoir, sur fond d'accusations de dérives autoritaires.
Des accusations injustifiées, selon le président de la République slovène, Borut Pahor :
"Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, je ne partage pas ces appréciations très tranchées. Bien sûr, il y a certaines activités du gouvernement avec lesquelles je ne suis pas d'accord. Mais je ne peux pas accepter les avis tranchés sur le renversement de la démocratie. Il serait préférable de se concentrer sur des questions plus importantes, pour la Slovénie et l'Europe."
Un clone de Viktor Orban ?
Plusieurs eurodéputés accusent la Slovénie de ne pas respecter l’État de droit et la liberté de la presse dans son pays. Autre inquiétude, sa proximité idéologique avec le Premier ministre Hongrois Viktor Orbán, tout deux défendant le respect des identités nationales.