La chancelière allemande Angela Merkel promet que le gouvernement fera tout son possible pour aider à la reconstruction des régions sinistrées par les inondations meurtrières de juillet.
La chancelière allemande Angela Merkel promet que le gouvernement fera tout son possible pour aider à la reconstruction des régions sinistrées par les inondations meurtrières de juillet.
En Allemagne, Angela Merkel était en visite ce vendredi auprès des sinistrés des inondations de juillet. La chancelière s'est notamment rendue dans la commune d'Altenahr, dans l'ouest du pays.
Ce déplacement était destiné à suivre l'avancement des travaux de nettoyage et de reconstruction, un mois et demi après le drame.
L'occasion aussi de répondre à l'impatience des victimes qui souhaiteraient que les milliards d'euros promis deviennent réalité.
Les inondations qui ont touché l'ouest de l'Allemagne les 14 et 15 juillet ont fait plus de 180 morts et fait d'énormes dégâts.
Le gouvernement a promis un plan de reconstruction de 30 milliards d'euros. Et si cela ne suffit pas, a dit Angela Merkel, alors, ce sera au prochain gouvernement de faire le nécessaire pour les sinistrés.
Le prochain gouvernement sera désigné après les législatives prévues dans trois semaines.
Visite politique et soutien à Armin Laschet
A travers cette visite, la chancelière Angela Merkel voulait aussi redorer l'image de son camp conservateur, à quelques semaines de législatives indécises.
Mme Merkel se rendra dimanche dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, également touché par les inondations. Elle sera accompagnée du dirigeant de ce Land qui n'est autre que le candidat du camp conservateur aux élections du 26 septembre, et chef de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), Armin Laschet.
Ce dernier a suscité une certaine indignation en juillet, peu après les inondations. Des images l'avaient saisi hilare, quelques jours après la catastrophe, durant un discours empreint de gravité du président allemand Frank-Walter Steinmeier.
Il avait aussi été pris à partie par des sinistrés qui se plaignaient de la lenteur des aides publiques.
Contrairement à la chancelière qui jouit d'une popularité record - alors qu'elle quittera la vie politique après les législatives du 26 septembre après 16 ans au pouvoir -, M. Laschet est en pleine déroute dans les sondages.