De profondes divergences entre les responsables de l'UE à l'ouverture du sommet à Bruxelles

Les dirigeants de l'UE réunis à Bruxelles
Les dirigeants de l'UE réunis à Bruxelles Tous droits réservés Zucchi-Enzo/European Union
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Par Euronews
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Les 27 cherchent à s'entendre sur les réponses à mettre en place face à la hausse des prix de l'énergie. Les débats s'annoncent aussi tendus avec la Pologne qui conteste la primauté du droit européen.

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Les dirigeants de l'Union européenne sont réunis à Bruxelles. Les 27 cherchent des solutions communes pour répondre à la hausse des prix de l'énergie. Les Etats membres sont cependant divisés sur les mesures à court terme pour inverser les courbes. 

Mais ils sont aussi partagés sur les options à long terme afin de maintenir les objectifs climatiques sans pénaliser les consommateurs. Les positions semblent trop éloignées pour espérer des compromis. "Bien sûr le gouvernement espagnol aimerait aller plus vite, mais à Bruxelles et au niveau européen on avance par petits pas", constate le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

Alexandros Michailidis/ European Union
Les responsables européens préparent leurs argumentsAlexandros Michailidis/ European Union

La Pologne propose à la Commission européenne de revoir ses plans environnementaux. Mais à quelques jours de l'ouverture de la COP 26 à Glasgow cette solution est rejetée par l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark. "Nous devons nous entendre sur des objectifs nationaux ambitieux, sur une ambition commune élevée", insiste la Première ministre danoise Mette Frederiksen.

Garantir l'Etat de droit en Pologne

En plus du dossier énergétique, les tensions entre l'UE et Varsovie pourraient accaparer une bonne partie des discussions. La Commission menace de sanctionner la Pologne qui conteste la primauté du droit européen. Le Premier ministre polonais a donné le ton de la discussion mais ne veut pas couper les ponts. "Nous n'agirons pas sous la pression du chantage. Nous sommes prêts au dialogue", assure Mateusz Morawiecki. La réponse du Premier ministre néerlandais est tout aussi claire. "Cela concerne les fondements de nos démocraties dans cette partie du monde, cela n'est pas négociable", répète Mark Rutte.

Dans ce dossier la Pologne peut compter sur le soutien du Premier ministre hongrois. Budapest est aussi sous la menace de sanctions européennes. "La Pologne est le meilleur pays en Europe. Il n'y a pas besoin de sanction. C'est ridicule", répond Viktor Orban

Les débats s'annoncent animés entre les chefs d'Etat et de gouvernement mais les réponses pourraient se révéler modestes.

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