"Nous voulons la paix" dit le président ukrainien qui appelle l'Occident à la fermeté avec la Russie

Volodymyr Zelensky à Munich le 19 février 2022
Volodymyr Zelensky à Munich le 19 février 2022 Tous droits réservés Andrew Harnik/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews avec AFP
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Le président ukrainien rappelle que son pays veut la "paix" et appelle l'Occident à l'aider à la garantir : selon Volodymyr Zelensky, l'Ukraine est le "bouclier de l'Europe".

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Volodymyr Zelensky a fait le voyage jusqu'à Munich pour participer à la conférence sur la sécurité où l'essentiel des débats concerne la crise ukrainienne.

Le président ukrainien a conduit plusieurs rencontres bilatérales avant d'assurer que son pays voulait "la paix", de proposer un tête-à-tête avec Vladimir Poutine et de demander un calendrier "clair" sur l'adhésion de son pays à l'OTAN.

L'Ukraine ne fait pas la charité. Il s'agit de votre contribution à la sécurité de l'Europe et du monde, pour laquelle l'Ukraine sert de bouclier depuis maintenant huit ans."
Volodymyr Zelensky, président urkainien

Volodymyr Zelenskiy, président ukrainien : "Nous allons protéger notre pays avec ou sans le soutien de nos partenaires, qu'ils nous donnent des centaines de pièces d'armement contemporain ou 5 000 casques - toute aide est appréciée, mais chacun doit comprendre qu'il ne s'agit pas d'un don : l'Ukraine ne fait pas la charité. Il ne s'agit pas d'un geste généreux pour lequel l'Ukraine devrait s'incliner. Il s'agit de votre contribution à la sécurité de l'Europe et du monde, pour laquelle l'Ukraine sert de bouclier depuis maintenant huit ans."

En cas d'invasion de l'Ukraine, Kamala Harris a rappelé les sanctions qui seraient mises en place.

Kamala Harris, vice-présidente américaine : "Nous imposerons des sanctions financières et des contrôles à l'exportation de grande envergure. Nous ciblerons les institutions financières et les industries clés de la Russie. Et nous viserons ceux qui sont complices et ceux qui aident et encouragent cette invasion non provoquée."

Même tonalité dans la bouche de la cheffe de l'exécutif européen Ursula von der Leyen qui promet un système de sanctions coordonnées en cas d'attaque russe.

"La pensée dangereuse du Kremlin, qui vient tout droit d'un sombre passé, peut coûter à la Russie un avenir prospère."
Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne : "Si le Kremlin frappe, nous pouvons imposer des coûts élevés et de graves conséquences sur les intérêts économiques de Moscou. La pensée dangereuse du Kremlin, qui vient tout droit d'un sombre passé, peut coûter à la Russie un avenir prospère."

Absente du sommet de Munich, la Russie a pu compter sur son allié chinois pour la défendre : le numéro 1 de la diplomatie chinois Wang Yi estime que les inquiétudes russes vis-à-vis de l'Ukraine doivent "être respectées."

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