La campagne électorale, chamboulée par la guerre en Ukraine, peine à susciter l'attention des Français.
Dans un mois, les Français seront appelés aux urnes pour élire leur président de la République.
"Les choses peuvent changer"
Douze candidats sont officiellement engagés dans cette campagne électorale qui peine à captiver les Français. La faute à un contexte international chamboulé par l'éclatement de la guerre en Ukraine sur laquelle se focalisent les attentions et les inquiétudes.
Frédéric Dabi est directeur de l'Institut de sondage IFOP : "Les choses peuvent changer parce qu’on va entrer dans la dernière ligne droite de cette étrange campagne. C’est vrai que l’intérêt, tel que le mesure l’Ifop, n’a jamais été aussi ténu. La campagne a été percutée par le Covid ; elle a eu du mal à prendre son rythme de croisière. Cette campagne a été stoppée net par cette guerre en Ukraine."
Le pouvoir d'achat inquiète les Français
Outre la guerre en Ukraine, le pouvoir d'achat figure en tête des préoccupations des Français. Un pouvoir d'achat qui ne cesse d'être grignoté par l'inflation, notamment en raison de la hausse des tarifs de de l'énergie.
"En terme de déterminant du vote, le pouvoir d’achat peut être un enjeu majeur. On le voit d’ailleurs, c’est une conséquence de la guerre. On peut le lier à la guerre en Ukraine. Les Français nous parlent de l’inflation, du coût de la vie, du coup des matières premières, de l’énergie avec le litre d’essence qui dépasse les 2 euros, 2,20 euros à la pompe."
Parmi les autres préoccupations des Français avant cette présidentielle, figurent le système de santé, qui a montré sa fragilité et ses dysfonctionnements lors de la crise du Covid. ou encore les questions liées à l'environnement et à l'immigration.