Les candidats à l'élection présidentielle en France se sont empressés de réagir à l'annonce de la candidature d'Emmanuel Macron en s'attaquant d'abord au bilan du chef de l’État.
Les candidats à l'élection présidentielle en France se sont empressés de réagir à l'annonce de la candidature d'Emmanuel Macron en s'attaquant d'abord au bilan du chef de l’État.
Valérie Pécresse (Les Républicains)
Pour Valérie Pécresse, leader du parti Les Républicains, "la politique menée ces cinq dernières années a abîmé la France" évoquant un "quinquennat des illusions perdues (...) Emmanuel Macron "doit rendre des comptes", insiste la représentante de la droite.
Anne Hidalgo (Parti socialiste)
De son côté, Anne Hidalgo, chef de file du Parti socialiste, dénonce une candidature tardive. Pour la maire de Paris, "cela fait des mois que le président Macron est au service du candidat Macron". Et de se réjouir que "le débat démocratique, projet contre projet, va enfin pouvoir se tenir."
Eric Zemmour (Parti "Reconquête")
Autre réaction, celle d'Eric Zemmour, le polémiste d'extrême-droite, torpille le bilan économique d'Emmanuel Macron à l’Élysée, l'accusant d'avoir "accéléré le déclassement des Français et laissé le pays dans un état jamais connu de son histoire(...)"
Yannick Jadot (Les Verts)
Le candidat écologiste Yannick Jadot a lui aussi rappelé qu' Emmanuel Macron était "en campagne depuis longtemps". Et le député européen de fustiger la politique environnementale et climatique du président sortant, qui a, selon lui, "préféré Total et le nucléaire aux énergies renouvelables".
Jean-Luc Mélenchon (Union Populaire)
Candidat pour la troisième fois à l'élection, Jean-Mélenchon, leader de la gauche radicale, a dénoncé ces derniers jours la position d'Emmanuel Macron et des Européens dans le conflit russo-ukrainien regrettant que "l'Union européenne ait décidé de fournir des armements nécessaires à une guerre."
Marine Le Pen (Rassemblement National)
Marine Le Pen ironise, elle, sur le choix d'Emmanuel Macron d'annoncer sa candidature dans la presse régionale. "Cela démontre qu'il entend rester en retrait de cette élection, de cette campagne", souligne la leader du Rassemblement national, qui avait atteint il y a cinq ans le second tour de la présidentielle.
Fabien Roussel (Parti communiste)
Fabien Roussel, du Parti communiste, espère lui aussi tourner la page Macron pour permettre dit-il aux "'Français de renouer avec les jours heureux", dénonçant les "factures qui flambent, des salaires et des retraites qui stagnent." Sa cible : les inégalités sociales.
Nicolas Dupont-Aignan (Debout La France)
Nicolas Dupont-Aignan, le candidat souverainiste du parti Debout de la France, appelle les Français à ne pas se laisser "duper par la lettre grandiloquente et creuse d'Emmanuel Macron."
Jean Lassalle (Résistons!)
Jean Lassalle, représentant de la ruralité, de la France profonde, chef d'un parti baptisé "Résistons" pointe lui une "très grande colère" en France (...)
Nathalie Artaud (Lutte Ouvrière)
(..)Tout comme Nathalie Arthaud, leader de "Lutte ouvrière", candidate pour la troisième fois à l’Élysée et qui dénonce le bilan "accablant" du président sortant.
Rendez-vous dans un peu plus d'un mois, le 10 avril, pour le premier tour de l'élection présidentielle et le 24 avril pour le second tour et le verdict final des urnes.