Turquie : un cimetière de fortune près d'Antakya

Le sud de la Turquie ravagé par le puissant séisme survenu le lundi 6 février 2023.
Le sud de la Turquie ravagé par le puissant séisme survenu le lundi 6 février 2023. Tous droits réservés Bernat Armangue/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews avec AFP
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Près d’Antakya, dans le sud de la Turquie, des bulldozers creusent des fosses pour y installer un cimetière de fortune.

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Près d’Antakya, dans le sud de la Turquie, des bulldozers creusent des fosses pour y installer un cimetière de fortune.

Un peu moins d’une semaine après le puissant séisme, les habitants s’organisent avec les moyens du bord pour rendre un dernier hommage aux victimes.

Plus de 2 000 personnes ont déjà été enterrées ici.

D'après les derniers bilans officiels établis dimanche matin, le tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 a fait au moins 33 000 morts, 29 605 morts dans le sud de la Turquie et 3574 morts en Syrie. 

En visite à Kahramanmaraş, en Turquie, le chef de l'agence humanitaire de l'ONU Martin Griffiths a déclaré à Sky News que le bilan "doublera ou plus".

Près de 32 000 personnes sont mobilisées pour les opérations de recherche et de secours en Turquie, ainsi que plus de 8 000 secouristes étrangers selon l'agence turque chargée des catastrophes naturelles.

Un point de passage a en outre été ouvert entre la Turquie et l'Arménie, pour la première fois depuis 35 ans, pour permettre l'arrivée d'aide humanitaire.

Le difficile accès à la Syrie

Mais si l'aide internationale afflue en Turquie, l'accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, s'avère plus compliqué.

En visite à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie durement frappée par le séisme, le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a dit avoir "le cœur brisé en voyant les conditions auxquelles les survivants sont confrontés - un temps glacial et un accès extrêmement limité aux abris, à la nourriture, à l'eau, au chauffage et aux soins médicaux".

Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation du choléra, réapparu en Syrie.

Le gouvernement syrien a autorisé vendredi "l'acheminement des aides humanitaires à l'ensemble" du pays - y compris les zones tenues par les rebelles - où 5,3 millions de personnes risquent de se retrouver sans abri.

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