Manifestants contre l'explosion des actes antisémites d'un côté, ceux en solidarité avec les Palestiniens de Gaza de l'autre : le conflit entre Israël et le Hamas fracture les démocraties.
100 000 manifestants contre l'explosion des actes antisémites dans les rues de Londres.
Boris Johnson et d'autres responsables politiques ont rejoint la marche pour exiger que jamais plus des massacres de Juifs comme ceux du 7 octobre ne puissent se reproduire.
La veille, dans les mêmes rues de Londres, des manifestants pro-palestiniens ont symboliquement jeté des étoiles de David dans des poubelles.
"Je veux soutenir Israël, je veux voir les otages libérés de Gaza" explique une mafestante. "Mais je suis aussi un juif britannique fier. J'aime vivre dans ce pays, je veux qu'il soit un endroit sûr pour tous les Juifs."
À l'inverse en Espagne, à Barcelone et Mérida, plusieurs centaines de personnes ont marché pour exprimer leur soutien aux Palestiniens.
Sur certaines pancartes, des manifestants dénonçaient ce qu'ils disent être un "génocide" dans la bande de Gaza.
En référence aux tueries du Hamas le 7 octobre, d'autres banderoles assuraient que "la résistance n'est pas du terrorisme".
"La Palestine est de nouveau massacrée par l'État d'Israël" assure une manifestante. "En un peu plus de deux mois, plus de 15 000 personnes ont été tuées, dont des enfants."
Le Hamas indique vouloir poursuivre la trêve et continuer de libérer au compte-gouttes les otages prisonniers dans la bande de Gaza.
À ce jour, la plus jeune des otages libérés est une petite fille de 4 ans. Elle s'appelle Abigaïl, ses parents ont été assassinés par les terroristes le 7 octobre.