Bande Gaza : près de 300 corps exhumés dans des fosses communes à Khan Younès

Une femme regarde parmi les corps trouvés dans un charnier à Khan Younis.
Une femme regarde parmi les corps trouvés dans un charnier à Khan Younis. Tous droits réservés Screenshot from AP video 4490160
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Par Euronews avec AP, EBU
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Cet article a été initialement publié en anglais

Aidés d’une pelleteuse, les employés de la Défense civile de la bande de Gaza poursuivent leurs recherches. Depuis trois jours qu’ils creusent dans ces fosses communes de l’hôpital Nasser à Khan Younès, ils ont exhumé près de 300 corps.

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Une découverte macabre qui intervient quelques semaines après l’opération militaire menée par l’armée israélienne dans cet hôpital début avril.

De nombreux Palestiniens, à la recherche de leurs proches disparus, sont également présents sur les lieux. Certains observent les corps déterrés dans l’espoir d'identifier un visage familier.

"C'est la cinquième fois que je viens ici pour chercher le corps de mon fils Jamal. Ils nous ont dit qu'il y avait une fosse commune ici et chaque jour, je viens ici. Mais malheureusement, je n'ai pas trouvé mon fils", explique Raeda Abu al-Ola, mère d'un garçon disparu.

Accusée par la Défense civile de la bande de Gaza d’être à l’origine de ce drame, l’armée israélienne a indiqué vérifier ces affirmations. 

À Bruxelles, Josep Borrell ne cache pas son inquiétude face à une guerre qui semble sans issue, et des négociations qui n’avancent pas.

"Il n'y a aucune perspective de cessez-le-feu et il n'y a pas de réelle amélioration, de la catastrophe humanitaire en cours. Il y a donc trois choses dont nous avons besoin. La libération des otages, le cessez-le-feu et agir sur la catastrophe humanitaire. Malheureusement, il n'y a aucun progrès sur aucun de ces points", a déclaré le chef de la diplomatie européenne.

Avec des négociations au point mort, c’est le risque de voir le nombre de victimes de ce conflit augmenter chaque jour. Depuis le début de la guerre, plus de 34 000 personnes sont mortes, en majorité des civils, selon le ministère de Santé du Hamas.

En Israël, aussi, la population s’impatiente, et ne cache plus son exaspération face au gouvernement de Benjamin Netanyahou, qui peine à ramener les otages, malgré une opération militaire dévastatrice dans la bande de Gaza.

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