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Vives réactions en Grèce après le passage à la semaine de travail de six jours

Rassemblement des travailleurs à Syntagma - image d'archives
Rassemblement des travailleurs à Syntagma - image d'archives Tous droits réservés Petros Giannakouris/Copyright 2022 The AP. All rights reserved
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Par Symela Touchtidouκάμερα: Γιάννης Δόλας
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Cet article a été initialement publié en producer_language_el

"Nous revenons en arrière" : vives réactions des citoyens grecs après le passage à la semaine de travail de six jours censée améliorer la productivité du travail.

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Une nouvelle législation controversée sur le temps de travail est entrée en vigueur le 1er juillet en Grèce. La loi permet à un plus grand nombre d'employeurs d'appliquer des horaires de travail de six jours à leurs employés moyennant une meilleure rémunération.

La loi stipule que les entreprises fonctionnant en continu (c'est-à-dire fournissant des services 24 heures sur 24, 7 jours sur 7) ou les entreprises déclarant une "charge de travail" - ce qu'elles devront prouver à l'inspection du travail en cas de contrôle - peuvent demander à leurs employés de travailler six jours par semaine.

Cette mesure ne s'applique pas aux secteurs du tourisme et de la restauration, où le travail à six jours dans des conditions particulières est déjà en vigueur.

En cas d'acceptation, le travailleur recevra un salaire majoré de 40 % pour le sixième jour de travail. Si ce jour est un dimanche ou un jour férié, l'augmentation atteindra 115 %.

L'objectif du ministère du travail est de soutenir les entreprises qui ont des difficultés à trouver du personnel pour les équipes tournantes. L'ambition du gouvernement est également de lutter contre le travail au noir, car de nombreux travailleurs travaillaient déjà six jours sans que cela soit enregistré dans le système ERGANI.

Comme le soulignent la plupart des économistes, le principal problème de l'économie grecque n'est pas le nombre total d'heures travaillées par les travailleurs, mais la productivité de ce travail.

Selon les données de la Commission européenne, la productivité nominale du travail par heure travaillée en Grèce est inférieure d'environ 40 % à la moyenne européenne.

Ονομαστική παραγωγικότητα της εργασίας ανά ώρα εργασίας σε ΜΑΔ
Ονομαστική παραγωγικότητα της εργασίας ανά ώρα εργασίας σε ΜΑΔhttps://urban.jrc.ec.europa.eu/

Plusieurs facteurs contribuent à cette situation : un manque d'investissement, en particulier dans les nouvelles technologies, une main-d'œuvre dépourvue des compétences nécessaires et un niveau élevé de bureaucratie qui pèse sur l'esprit d'entreprise.

Les chiffres d'Eurostat pour 2023 montrent que la durée moyenne du travail en Grèce est de 39,8 heures par semaine, soit la plus élevée de l'Union européenne, suivie par la Pologne et Chypre.

La moyenne européenne est de 36,1 heures par semaine, tandis que le nombre d'heures travaillées le plus bas se trouve aux Pays-Bas, avec 32,2 heures par semaine.

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