Meta, la société mère de Facebook et d'Instagram, a annoncé la suppression de quelque 600 emplois dans sa division IA, mais continue d'embaucher pour son laboratoire de super-intelligence.
Meta a annoncé la suppression de quelque 600 emplois dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA), mais poursuit son recrutement pour son laboratoire de "super-intelligence", a confirmé l'entreprise, ce mercredi 22 octobre.
Le média Axios a été le premier a rapporter ces licenciements qui affecteront l'unité FAIR (Recherche fondamentale en IA) de Meta, ainsi que les équipes travaillant sur les produits liés à l'IA et sur l'infrastructure IA. En revanche, la nouvelle unité TBD Lab ne sera pas touchée.
Le média états-unien a pu consulter un mémo rédigé par Alexandr Wang, responsable en chef de l'IA. Ce dernier encourageait les employés concernés à postuler à d'autres emplois chez Meta, la plupart devant retrouver un rôle au sein de l'entreprise.
"En réduisant la taille de notre équipe, moins de conversations seront nécessaires pour prendre une décision, et chaque personne aura plus de poids, plus de portée et d'impact", a-t-il également écrit.
Meta en retard par rapport à ses concurrents
L'entreprise californienne continue également de recruter et d'embaucher pour le TBD Lab, qui développe les derniers grands modèles de langage (LLM) de Meta. Ces modèles constituent la technologie de base derrière les outils comme ChatGPT d'OpenAI, Gemini de Google et Llama de Meta.
Meta a adopté une approche de l'IA différente de celle de nombre de ses rivaux, en diffusant gratuitement son système phare Llama en open source, permettant aux utilisateurs d'utiliser et de modifier certains de ses composants clés.
L'entreprise affirme que plus d'un milliard de personnes utilisent ses produits IA chaque mois, mais elle est aussi largement considérée comme en retard par rapport à des concurrents tels qu'OpenAI et Google pour ce qui est d'encourager l'utilisation des grands modèles de langage par le grand public.