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Netanyahu divise le Congrès américain

Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain, 24 juillet 2024.
Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain, 24 juillet 2024. Tous droits réservés Julia Nikhinson/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Julia Nikhinson/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Le Premier ministre israélien a promis une « victoire totale » contre le Hamas et a condamné les opposants américains à la guerre à Gaza, lors d'un discours cinglant devant le Congrès, boycotté par des dizaines de législateurs démocrates et sous les huées des manifestants pro-palestiniens dehors.

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C’est dans une ambiance pour le moins tendue que Benjamin Netanyahu s'est exprimé ce mercredi devant le Congrès américain.

Longuement applaudi par les élus républicains, debout, pendant qu'une partie des élus démocrates restaient assis, il a appelé l'Amérique à se tenir aux côtés d'Israël pour continuer sa guerre contre le Hamas.

Plus de 50 démocrates ont boycotté son discours.

Il a indiqué qu'un accord de cessez-le-feu pourrait prendre forme après neuf mois de guerre, mais lors de son discours enflammé devant le Congrès américain, il a promis de poursuivre la guerre d'Israël contre le Hamas jusqu'à ce qu'il obtienne une "victoire totale".

Des otages libérés de Gaza et des familles de ceux qui sont encore en captivité ont écouté dans l'hémicycle. La sécurité a fait sortir les manifestants de la tribune qui se sont levés pour exhiber des T-shirts portant des slogans demandant la fin de la guerre et la libération des otages restants.

Une députée, Rashida Tlaib, la seule Américaine d'origine palestinienne à siéger au Congrès, est allée plus loin en brandissant une pancarte sur laquelle on pouvait lire « CRIMINEL DE GUERRE » d'un côté et « COUPABLE DE GENOCIDE » de l'autre. Mme Tlaib a été l'une des critiques les plus virulentes de M. Netanyahu au Congrès et a été censurée pour ses commentaires de l'année dernière contre la guerre entre Israël et le Hamas, qui a fait plus de 39 000 morts à Gaza.

Elle a de la famille en Cisjordanie et représente un district du Michigan où vivent de nombreux Américains d'origine palestinienne.

"On gagne, et eux, ils perdent"

« L'Amérique et Israël doivent s'unir. Lorsque nous sommes solidaires, quelque chose de très simple se produit : on gagne, et eux, ils perdent », a déclaré M. Netanyahu, qui portait un pin's jaune exprimant sa solidarité avec les otages israéliens détenus par le Hamas.

Mais le dirigeant israélien a rapidement adopté un ton plus sombre en tournant en dérision ceux qui protestent contre la guerre sur les campus universitaires et ailleurs aux États-Unis, en faisant un geste vers les manifestations qui se déroulent dans les rues à l'extérieur du Capitole. Il a qualifié les manifestants d'« idiots utiles » pour les adversaires d'Israël.

M. Netanyahu n'a pratiquement pas mentionné les efforts déployés par les États-Unis et leurs alliés arabes pour négocier la fin des combats et la libération des otages survivants capturés par les militants du Hamas lors de l'attaque du 7 octobre qui a déclenché la guerre. Il a accusé les nombreux manifestants contre la guerre aux États-Unis de se tenir aux côtés des militants qui, selon lui, ont tué des bébés lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre.

« Ces manifestants qui les soutiennent devraient avoir honte d'eux-mêmes », a-t-il déclaré.

Milliers de manifestants devant le Capitole

De hautes barrières en acier entouraient le Capitole mercredi, et la police a utilisé des gaz poivrés alors que des milliers de manifestants se rassemblaient, dénonçant Netanyahu comme un « criminel de guerre » et appelant à un cessez-le-feu.

Près du Capitole, des foules de manifestants ont protesté contre le nombre élevé de victimes civiles de la guerre. D'autres ont condamné l'incapacité de M. Netanyahu à libérer les otages israéliens et américains pris par le Hamas et d'autres militants lors de l'attaque du 7 octobre qui a déclenché la guerre.

De l’autre côté, des manifestants pro Israël ont entonné des chants appelant Joe Biden à faire pression pour la libération des otages.

La police s'est également heurtée à des manifestants qui ont cherché à bloquer la route du premier ministre vers le Congrès. 9 personnes ont été arrêtées à Washington.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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