Alors que l’armée israélienne ordonne de nouvelles évacuations dans la bande de Gaza, elle a annoncé la mort de deux otages dans l’enclave palestinienne.
PUBLICITÉSur un prospectus écrit en arabe, un nouvel appel à évacuer de l’armée israélienne.
Tsahal demande à une partie de ces habitants de Khan Younès de quitter cette ville du sud de la bande de Gaza, avant une opération militaire contre des organisations terroristes.
Sauf que la plupart de ces personnes ont déjà été déplacées à plusieurs reprises et ne savent plus où aller.
C’est le cas de ce père de famille. Avec sa femme et sa fille, ils n’en peuvent plus de tous ces déplacements.
"Nous avons été déplacés des régions de l'Est. Ils nous ont appelés à évacuer. Nous avons pris nos enfants et nous sommes partis. Il n'y a plus d'endroit sûr à Gaza. Nous sommes partis avec nos enfants. Tout le monde est parti. Nous ne savons pas où aller. Nous sommes sortis, nous avons marché dans les rues, sans savoir où aller", explique-t-il.
Les opérations militaires de l’armée israélienne se poursuivent, même dans les zones où elle avait annoncé avoir pris le contrôle. Depuis le mois d’octobre le bilan de cette guerre dans la bande de Gaza dépasse les 39 000 morts, selon le Hamas.
Israël a par ailleurs annoncé la mort de deux otages, deux hommes âgés de 35 et 76 ans. Des négociations doivent reprendre cette semaine en vue d’un cessez-le-feu et d’une libération des otages détenus par le Hamas dans l’enclave palestinienne.
C’est dans ce contexte que Benjamin Netanyahu est attendu à Washington. Le Premier ministre israélien doit rencontrer le président Joe Biden et s’adresser au Congrès américain mercredi.