Le chef de la diplomatie européenne a condamné l'attaque de l'armée israélienne contre la FINUL au Liban. Le Premier ministre israélien a lui fait savoir qu'il ne comptait pas arrêter les opérations militaires au Liban et à Gaza.
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Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné ce lundi l'attaque de l'armée israélienne contre la FINUL au Liban lors du 9ème Forum régional de l'Union pour la Méditerranée (UpM) à Barcelone.
"Dire qu'il y a des attaques contre la FINUL sans dire qui les fait, c'est cacher une partie de la vérité, et qui les fait, c'est l'armée israélienne, et donc l'armée israélienne doit être condamnée", a souligné M. Borrell.
Le chef de la diplomatie européenne veut mettre en place des sanctions à l'échelle européenne contre les responsables des colons israéliens en Cisjordanie occupée, ainsi que contre deux membres du gouvernement israélien, Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir.
"J'ai appelé les États membres à adopter des mesures de sanctions, qui incluent plusieurs chefs d'organisations de colons en Cisjordanie. J'ai également appelé à des sanctions contre deux ministres du gouvernement israélien, M. Smotrich et M. Ben-Gvir, qui, je crois, se sont distingués par des messages de haine envers les Palestiniens" a expliqué M. Borrell.
José Manuel Albares, Ministre espagnol des Affaires étrangères, a déclaré que son pays avait renouvelé son engagement envers l'UNRWA, l'organisation des Nations unies indispensable aux millions de réfugiés palestiniens de la région. Son homologue jordanien Ayman Safadi a lui ajouté : "le droit international humanitaire est né de la souffrance de l'Europe. Il est donc impératif que l'Europe se range du côté du droit international et empêche ses violations".
Nasser Kamel, Secrétaire général de l'UpM, qui a évoqué la solution des deux États au Proche-Orient : "nous savons tous que les paramètres du remède sont basés sur une solution à deux États et sur le droit du peuple palestinien à l'autodétermination".
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assisté à Jérusalem à une cérémonie commémorative pour les soldats et les civils tombés au combat depuis le 7 octobre. Malgré les critiques internationales, il a également indiqué n'avoir aucune intention de mettre fin aux opérations militaires.
"Nous n'abandonnons pas la mission de victoire, et un élément central de la mission de victoire est le retour de tous nos otages, vivants et morts, chez eux en Israël" a-t-il ajouté.