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Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol échappe de justesse à la destitution

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'incline à la fin de son discours au bureau présidentiel à Séoul, en Corée du Sud.
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'incline à la fin de son discours au bureau présidentiel à Séoul, en Corée du Sud. Tous droits réservés  AP/AP
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Par Euronews
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Le vote de destitution à l'encontre de Yoon Suk-yeol a échoué samedi suite au boycott des membres du parti au pouvoir, le People Power Party.

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Seuls 195 députés sud-coréens se sont présentés samedi à l'Assemblée nationale pour voter la destitution du président Yoon Suk-yeol, alors qu'un seuil de 200 votes était nécessaire pour valider la décision.

Le président sud-coréen restera donc au pouvoir grâce au boycott des législateurs de son parti, le People Power Party (PPP).

En l'absence du quorum nécessaire de 200 députés, le président de l'Assemblée Woo Won-shik a déclaré le vote "invalide".

Quelques heures auparavant, Yoon Suk-yeol s'était incliné devant la nation et avait déclaré qu'il était "vraiment désolé" d'avoir tenté d'instaurer la loi martiale.

Des manifestants contre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol se rassemblent devant le siège du PPP, à Séoul, le vendredi 6 décembre 2024.
Des manifestants contre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol se rassemblent devant le siège du PPP, à Séoul, le vendredi 6 décembre 2024. Ng Han Guan/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

Le président s'est par ailleurs engagé à faire face à toutes les conséquences juridiques de sa décision qui, selon lui, est née du désespoir, alors que l'opposition bloque quasi-systématiquement ses propositions depuis plusieurs mois.

Il a également annoncé qu'il avait chargé son parti de prendre toutes les mesures et décisions nécessaires pour stabiliser la situation politique. Leur pouvoir consiste notamment à décider de la durée de son mandat.

Yoon Suk-yeol a brièvement imposé la loi martiale en Corée du Sud cette semaine, invoquant la nécessité d'"éliminer les forces antiétatiques" tout en accusant l'opposition du pays, le Parti démocratique libéral, de sympathiser avec la Corée du Nord.

Il a fait volte-face six heures plus tard, après que 190 législateurs ont pénétré de force dans le Parlement fermé pour voter contre le décret.

Les partis d'opposition ont qualifié cette décision du président d'"inconstitutionnelle, de rébellion illégale ou de coup d'État" et ont exigé que Yoon Suk-yeol soit démis de ses fonctions.

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