Au moins 18 personnes, parmi lesquelles le chef de la police du Hamas et son adjoint, ainsi que trois enfants, ont été tués par des frappes aériennes israéliennes, selon les autorités palestiniennes.
Une frappe aérienne israélienne a tué au moins 10 personnes dans la bande de Gaza, dont deux hauts responsables de la police dirigée par le Hamas, et trois enfants, a annoncé la Défense civile de Gaza.
Parmi les victimes figurent le major général Mahmoud Salah, le chef de la police du Hamas dans la bande de Gaza et son adjoint, le brigadier general Ali Al-Qassam.
La frappe a touché une tente tôt jeudi à Al-Mawasi, décrétée zone humanitaire par Israël, à l'ouest de la ville de Khan Younès, où des centaines de milliers de personnes déplacées se sont réfugiées.
Trois enfants, trois femmes et quatre hommes ont été tués selon l’hôpital Nasser qui a reçu les corps, et 15 autres personnes ont été blessées.
Une autre frappe a tué au moins huit hommes palestiniens dans le centre de la bande de Gaza jeudi. Les défunts étaient membres de comités locaux qui aident à sécuriser les convois d’aide, selon l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa, qui a reçu les corps.
Les autorités israéliennes n'ont pas fait de commentaire.
Le gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza comptait des dizaines de milliers de policiers en charge du maintien de l'ordre avant le déclenchement de la guerre.
La police a largement disparu des rues dans de nombreuses régions après avoir été prise pour cible par Israël, contribuant à l’effondrement du maintien de l'ordre et entravant la livraison de l’aide humanitaire.
Toutefois des résidents rapportent que des hommes en civil du Hamas patrouillent toujours sur une grande partie du territoire.
Le mouvement islamiste n’a pas fait face à un défi interne important près de quinze mois après la guerre dévastatrice déclenchée par son attaque contre Israël le 7 octobre 2023.
Les militants du Hamas ont tué environ 1 200 personnes, principalement des civils, et enlevé environ 250 personnes ce jour-là. Une centaine d’otages sont toujours retenus à l’intérieur de Gaza, dont au moins un tiers seraient morts.
L’offensive israélienne a tué plus de 45 000 Palestiniens à Gaza, selon les autorités de santé locales. Elles affirment que les femmes et les enfants représentent plus de la moitié des morts.