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Turquie : près de 300 personnes arrêtées dans le cadre d'une opération nationale contre le PKK

Des manifestants défilent pour demander la libération du leader kurde Abdullah Öcalan à Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, le samedi 15 février 2025.
Des manifestants défilent pour demander la libération du leader kurde Abdullah Öcalan à Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, le samedi 15 février 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Baderkhan Ahmad
Tous droits réservés AP Photo/Baderkhan Ahmad
Par Oman Al Yahyai avec AP
Publié le Mis à jour
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Les perquisitions ont eu lieu dans 51 provinces, les suspects étant accusés de financer le groupe kurde PKK, de recruter, de faire de la propagande et d'organiser des manifestations violentes.

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Les autorités turques ont arrêté 282 personnes au cours des cinq derniers jours dans le cadre d'une opération de grande envergure visant le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) interdit, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur Ali Yerlikaya.

Il indique que les suspects sont accusés de financer le PKK, de recruter des membres, de diffuser de la propagande et de participer à des manifestations violentes dans les rues.

Le PKK, qui mène une insurrection dans le pays depuis des décennies, est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et ses alliés occidentaux.

L'action de cette semaine s'inscrit dans le cadre des efforts déployés pour relancer les pourparlers de paix entre Ankara et le groupe kurde, qui devraient inclure un appel potentiel du chef emprisonné du groupe, Abdullah Öcalan, en faveur du désarmement.

Au cours des perquisitions, la police a confisqué deux fusils d'assaut AK-47 et d'autres armes, ajoute le ministre.

Ces derniers mois, l'administration du président Recep Tayyip Erdoğan a intensifié ses efforts contre les groupes présumés liés au PKK, en arrêtant notamment des représentants politiques.

Certains maires kurdes élus ont été démis de leurs fonctions en raison de liens présumés avec le PKK et remplacés par des fonctionnaires nommés par le gouvernement.

La dernière destitution en date a eu lieu samedi, lorsque les autorités ont évincé le maire de la municipalité de Van, dans l'est de la Turquie, et l'ont remplacé par un gouverneur nommé par l'État.

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